Le Journal de Quebec - CASA

Marie-Thérèse Fortin

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Quel privilège tout de même de pouvoir rencontrer chaque semaine les personnes que j’estime tant, comme la comédienne Marie-Thérèse Fortin, porte-parole du chéquier culturel La Grande Saison qui est une formidable opportunit­é de découvrir le monde culturel dans les discipline­s du théâtre, de la danse, du cirque, de la musique…

Cette merveilleu­se comédienne est aussi une véritable épicurienn­e.

S’adressant à son attaché de presse; «Dis à Thierry n’importe quel resto, mais surtout pas du boudin».

Donc, n’ayant aucunement envie de faire ma tête de cochon, je décide de l’inviter dans l’un des meilleurs restaurant­s de la province, La Chronique, à Montréal.

Q Marie Thérèse, je sais que vous êtes une épicurienn­e, comme me l’a confirmé votre partenaire de jeux dans Mémoires vives, Mireille Deyglun. Vous apportiez même des repas aux comédienne­s du spectacle Les Belles-Soeurs. Ça vient d’où cette passion?

R «Nous étions une grande famille, dix enfants, ça en fait de la nourriture pour tout le monde. Regarder ma maman faire toute cette cuisine me fascinait. Je pense que j’ai cela en moi, j’aime être entourée de beaucoup de monde et leur préparer un grand repas. En fait, c’est de l’amour tout ça», me dit Marie-Thérèse avec de la tendresse dans les yeux.

Q Bon alors, réglons une chose tout de suite, c’est quoi l’histoire avec le boudin?

R «Mon père avait une ferme agricole qui faisait aussi boucherie, et de voir toute petite le sang du cochon, c’était difficile. Depuis, le boudin, ce n’est pas pour moi, mais j’adore tout le reste!», me dit Marie-Thérèse en dégustant le merveilleu­x foie gras que le chef vient de nous apporter.

Q J’imagine que vous avez vos coups de coeur restos?

R «Oui, je suis une bonne cliente comme on dit. J’adore toujours aller à L’Express manger le foie de veau ou le saumon au cerfeuil. Manger la burrata chez Graziella. La cuisine fine de chez Toqué. Les bons sushis de chez Mikado. La cuisine savoureuse de Helena au Portus calle ou la formidable cuisine créative de Colombe St Pierre au Bic. Il y a tellement de bonnes tables au Québec!»

Q Vous profitez de vos voyages pour découvrir la cuisine locale?

R «Il y a deux ans, avec mon mari, nous avons fait l’ouest de la France, de la Bretagne à la vallée de la Loire en vélo. Mon mari est passionné de vélo et moi de gastronomi­e, nous avons pu faire les deux. C’était merveilleu­x! Avec en prime, la dépense de calories à chaque jour, lorsque nous traversion­s de merveilleu­x villages. C’est incroyable ce que nous avons bien mangé!»

Q Avez-vous des souvenirs d’enfance culinaires?

R «Des tonnes et des tonnes! Comme la poule pochée, le cipâte, le bon bouilli, le pain maison, les fameuses galettes de Colette, ma mère adorée.»

Q C’est quoi ces fameuses galettes de Colette?

R «Des galettes à la mélasse avec une gelée de pommette, du gingembre et de la cannelle. Lorsque nous en faisions, il y en avait partout dans la maison. C’était beaucoup de travail, mais mon dieu que c’était bon. Je pense même que mon mari est devenu amoureux des galettes de Colette avant de tomber amoureux de moi.»

Q Et vous, lorsque vous voulez gâter vos invités, vous faites quoi?

R «Un potage aux champignon­s, comme un cappuccino, puis un bon jarret de veau braisé au muscat, que j’accompagne avec une purée de panais ou un gratin dauphinois.

Pour conclure, une tarte Tatin ou un cipâte aux framboises. Un dessert que je sers de temps en temps et dont mes amis raffolent.»

Marie-Thérèse m’explique les étapes et je salive. «Une couche de pâte, une couche de framboises, puis je cuis, ensuite, je rajoute une couche de pâte et de framboises et je

cuis encore…» Ça l’air bon à mourir, je vais l’essayer!

Q Côté vin?

R «J’aime les bulles et le Chablis»

Q Vos boutiques gourmandes préférées?

R «Volailles et Gibiers Fernando sur la rue Roy à Montréal. C’est formidable. La qualité des produits est exemplaire. Je prends aussi les paniers de légumes et fruits du Jardin des Anges. C’est bio et parfait aussi.»

Q Votre cuisine préférée?

R «Tous les plats mijotés, car cela me permet de passer plus de temps avec mes invités, en plus, ça sent tellement bon dans la maison. Il y a quelque chose de réconforta­nt.»

Pour avoir toutes les informatio­ns sur La Grande Saison, rendez-vous sur le site : http://lagrandesa­ison.com

Notre rencontre a eu lieu au restaurant La Chronique

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