Le Journal de Quebec - CASA

UN PASSIONNÉ QUI AIME PARTAGER SON BONHEUR

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QUESTIONNA­IRE GOURMAND

Présente-moi ton accessoire de cuisine fétiche et pourquoi l’avoir choisi.

C’est davantage émotif, nostalgiqu­e et émotionnel, mais jamais je ne pourrais me passer de la planche à découper en forme de petit cochon que mon défunt papa avait sculptée lui-même en Estrie, il y a plus de 40 ans. Chaque fois que je l’utilise en cuisine, j’ai une pensée pour lui.

As-tu d’autres accessoire­s qui te facilitent la vie dans ta cuisine ? Nous utilisons beaucoup la mijoteuse de Ricardo. Nous nous en servons toutes les semaines à la maison, elle est géniale pour les plats de longue cuisson. Chaque automne, je participe à un ou deux tournages télé avec lui et il me remet différents articles de sa collection.

Pour toi, un repas et une soirée parfaite, c’est quoi ?

Une soirée parfaite pour moi, c’est un samedi soir autour de l’îlot de notre cuisine à partager des plats avec les gens qui nous sont chers. On n’est pas trop du type grosse assiette copieuse, chacun pour soi, le samedi soir... On aime goûter de nombreux mets en petites portions et surtout surprendre nos invités avec des créations culinaires qui sortent des sentiers battus.

Essaies-tu tes recettes avant de les servir à tes invités ?

On ne pratique jamais une recette avant de la servir à nos invités. Ça peut créer de bonnes, mais aussi de moins bonnes surprises. On est loin de vouloir jouer la carte de la perfection quand on reçoit à la maison. Ma belle Beauceronn­e et moi, on est bien loin de se prendre pour des chefs de cuisine, mais on multiplie les essais et erreurs. C’est à la fois excitant et amusant.

Raconte-moi la réalisatio­n culinaire dont tu es le plus fier.

Loin de moi l’idée de vouloir me « péter les bretelles » avec mes talents culi-

naires (que je n’ai pas, de toute façon !), mais je me débrouille pas mal avec les pâtes. Dans le fond, j’ai très peu de mérite, car ce sont les nombreux chefs que je côtoie dans la vie qui me donnent gentiment des conseils de cuisinier. Merci à Steph Modat, à Arnaud Marchand et Ricardo Larrivée.

Meilleure expérience culinaire à vie ?

L’Initiale à Québec, expérience mémorable, c’est vraiment une grande table. Moment magique aussi avec Ève-Marie Lortie, lorsque nous sommes allés chez le grand chef Michel Guérard en France, j’en ai encore des frissons. Puis Le Toqué, l’Auberge Hatley dans le temps, la Planque à Québec, que de bons moments.

Ça sentait quoi chez toi, dans la cuisine, lorsque tu étais petit ?

Quand j’étais un petit « Beaujolais nouveau » haut comme trois « grappes », je me souviens exactement des envoûtants arômes que dégageait le gigot d’agneau piqué à l’ail de ma grand-maman à Calvi, dans le nord de la Corse. Les doux parfums méditerran­éens des nombreuses épices provençale­s de ce merveilleu­x plat, qu’elle réussissai­t si bien, embaumaien­t toute la maison de mes grands-parents.

As-tu un rêve culinaire ? Par exemple, un resto où tu souhaites aller, un projet culinaire, un vin rare à déguster… ?

L’ami François Chartier me parle souvent de ses repas dégustatio­ns qu’il a eu la chance de vivre chez Il Bulli, en Catalogne. Cet endroit est maintenant fermé et je me mords les doigts de ne jamais avoir eu la chance de m’y rendre. J’adorerais animer une soirée d’harmonisat­ion mets-vins avec le célèbre chef Ferran Adrià, considéré comme l’un des meilleurs au monde.

Livre de recettes préféré ?

Ma douce moitié possède une impression­nante collection de livres de cuisine. Ceux qui nous rejoignent le plus sont sans équivoque les ouvrages du grand Daniel Vézina. Pascale et moi, nous avons travaillé deux ans au Laurie Raphaël de Québec avec Daniel. Il aime autant la cuisine que j’aime le vin. Nous avons une très belle complicité.

Fromage préféré ?

Un seul ? Non s.v.p. ! Je suis un fou des fromages du Québec. Le petit gars qui a grandi à Compton en Estrie ne reniera jamais ses racines et son amour pour les excellents produits de la fromagerie de la Station. Juste les noms Alfred le Fermier ou Comtomme m’excitent les papilles. Sans oublier les succulents fromages 1608, Hercule ou l’Origine faits par la famille Labbé de la Laiterie de Charlevoix à Baie-StPaul.

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 ??  ?? Mijoteuse Ricardo Les livres de cuisine de Daniel Vézina Resto préféré, La Chronique L’Initiale à Québec Au bar à vin Soif de Véronique Rivest, en Outaouais « Je me souviens exactement des envoûtants arômes que dégageait le gigot d’agneau piqué à l’ail de ma grand-maman à Calvi, dans le nord de la Corse. »
Mijoteuse Ricardo Les livres de cuisine de Daniel Vézina Resto préféré, La Chronique L’Initiale à Québec Au bar à vin Soif de Véronique Rivest, en Outaouais « Je me souviens exactement des envoûtants arômes que dégageait le gigot d’agneau piqué à l’ail de ma grand-maman à Calvi, dans le nord de la Corse. »

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