Le Journal de Quebec - CASA

AMOUREUSE DES RÉUNIONS ET DE LA CUISINE FAMILIALE

- THIERRY DARAIZE Collaborat­ion spéciale

Sonia Benezra est la reine de l’entrevue, en français, en anglais, en espagnol. Sonia en effet parle plusieurs langues, mais elle parle surtout le langage du coeur et du respect. Elle parle certes, mais écoute aussi beaucoup. C’est donc un bonheur de la retrouver sur les ondes de TVA dimanche, à 21 h à l’émission Tout le monde aime, une émission qui prouve que tout le monde aime les artistes et l’animatrice. Côté cuisine, Sonia avoue avec émotion l’amour qu’elle porte aux réunions familiales et à la cuisine qui en découle. Candidemen­t, elle avoue également ne pas être une grande cuisinière et aimer inconditio­nnellement le filet de boeuf et les frites.

QUESTIONNA­IRE GOURMAND

Présente-moi ton accessoire de cuisine fétiche et pourquoi l’avoir choisi.

Cafetière Cona, il faut dire que la saveur de cette méthode de faire son café est extraordin­aire. Je trouve même cela joli de voir l’eau infuser le café de cette façon. En plus, c’est très bon.

As-tu d’autres accessoire­s qui te facilitent la vie dans ta cuisine ?

J’ai un service de vaisselle blanche et or, que j’avais acheté il y a très longtemps dans une boutique de la rue Laurier, à Montréal, et qui est de la porcelaine d’Italie. C’est un peu cocasse, mais je ne l’utilise jamais. J’ai trop peur de la casser. J’aimerais l’offrir plus tard, sinon, d’ici là, il faudrait que je trouve le moyen quand même de m’en servir un peu.

Pour toi, un bon repas et une soirée parfaite, c’est quoi ?

D’avoir vu ma maman constammen­t faire à manger pour toute la maisonnée, ça inspire. Elle faisait même le pain maison, c’est intimidant un peu lorsque l’on n’a pas le même talent. Ma soeur, par exemple, fait des desserts et gâteaux fabuleux. Moi, c’est plus simple, savoureux tout de même, mais sans flafla. Alors, lorsque je reçois, le repas est partagé et chacun apporte un plat ou sa spécialité. Moi, c’est souvent du saumon grillé sauce soya, une traditionn­elle salade cuite que ma soeur apporte. Chaque soeur a sa spécialité dans la famille. Aussi, salade de carottes et bettes à carde au paprika, aubergines blanc et rouge, betteraves et cumin et vinaigre. Salade de pommes et betteraves. Il y a une grande assiette de fromages et on termine avec les sucreries de ma soeur Kelly et le thé à la menthe, bien sûr.

Essayes-tu tes recettes avant de les servir à tes invités ?

Non, mais je fais souvent les plats que je sais maîtriser. Je ne veux pas

prendre mes invités en otages ou comme cobayes.

Raconte-moi une réalisatio­n culinaire dont tu es la plus fière.

Un jour, lors d’un séjour à Paris, j’ai fait une omelette à Richard Cocciante, il a adoré et j’étais bien fière de mon coup. Je fais aussi une compote de pommes-fraises-bleuetscit­ron-miel que me demandent mes proches et que je sers avec un yogourt grec. C’est très bon.

Dis-nous que tu rates les choses à l’occasion et qu’il t’est déjà arrivé de servir un plat complèteme­nt raté...

Un spaghetti avec une sauce tomate merveilleu­se que j’avais mis un temps fou à faire. Puis, je ne sais pas pourquoi, j’ai décidé d’y ajouter de la sauce piquante, une horreur, c’était immangeabl­e. Nous avons été bien déçus, car c’était beaucoup de travail pour rien.

Meilleure expérience culinaire à vie ?

En fait, ce n’était pas juste la cuisine ou le restaurant, mais le contexte et le plaisir partagé avec des gens que j’aime et que je respecte beaucoup. À Paris, après une émission spéciale Céline Dion, nous sommes allés manger avec Céline, René et Luc Plamondon dans un restaurant que René aimait bien, Chez Roger. Un souvenir mémorable.

Ça sentait quoi chez toi, dans la cuisine, lorsque tu étais petite ?

En fait, ça sentait toujours la cuisine, la sauce tomate et poivron, les épices douces, la cannelle, le cumin, la menthe fraîche, le persil frais, le miel, l’odeur de pain chaud au sortir du four, ça sentait l’amour et le partage. Je me souviens aussi particuliè­rement d’un grand moment de partage en toute simplicité, l’apéro du samedi midi au retour de la synagogue.

As-tu un rêve culinaire ? Un resto où tu souhaites aller, un projet culinaire, un vin rare à déguster... ?

Je rêve d’aller en Italie apprendre à faire toutes les spécialité­s traditionn­elles : la lasagne, les raviolis, les pizzas fines, les risottos, les osso buco, les gnocchis, les pâtes fraîches, sans oublier le bon vin et le tiramisu. Bref, c’est un bien beau rêve.

Livre de recettes préféré ?

Comme beaucoup, j’ai quelques livres de cuisine bien pratiques. Mais le cahier de recettes de ma maman et sa boîte où elle avait découpé toutes les recettes dans les magazines et autres recueils, je les garde jalousemen­t.

Fromage préféré ?

Je mangerais juste du fromage si je pouvais, tous les fromages. D’ailleurs, je les préfère au dessert et c’est souvent comme ça que je clos un repas.

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 ??  ?? Le restaurant Parmesan à Québec.
Le restaurant Parmesan à Québec.
 ??  ?? Gourmandis­e coupable?Des frites et du ketchup, et des oignons frits, bien croustilla­nts.
Gourmandis­e coupable?Des frites et du ketchup, et des oignons frits, bien croustilla­nts.
 ??  ?? Les fromages, elle les préfère au dessert.
Les fromages, elle les préfère au dessert.
 ??  ?? Le thé à la menthe termine toujours un bon repas en famille.
Le thé à la menthe termine toujours un bon repas en famille.
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« Je rêve d’aller en Italie apprendre à faire toutes les spécialité­s traditionn­elles. »
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Le homard, son produit chouchou!

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