Le Journal de Quebec - CASA

PAUL THERRIEN

- Collaborat­ion spéciale

L’inflammati­on, c’est le facteur commun de toutes les maladies. « On la réduit en bougeant bien et en mangeant mieux », dit Valérie Guilbeault, Kinésiolog­ue et coordonnat­rice des programmes au Centre ÉPIC de l’Institut de Cardiologi­e de Montréal.

Une bonne santé cardiaque, atteinte par un équilibre entre l’activité physique et la saine alimentati­on, a des répercussi­ons sur l’ensemble de l’organisme, car l’état des vaisseaux sanguins autour du coeur risque d’être le même dans le cerveau et ailleurs dans le corps, indique-t-elle.

Pour s’entraîner correcteme­nt, l’experte en mouvements du corps insiste sur une approche personnali­sée, en fonction de ses capacités. « Il faut oublier cette notion selon laquelle on doit se pousser au

LONGÉVITÉ

Il faut que ça soit plaisant, sinon ça ne tiendra pas dans le temps. « Après seulement 8à 12 semaines, on goûte aux bénéfices de l’activité physique. C’est à ce moment que ça devient une drogue. Ce n’est pas plus long que ça ! »

Le « manque de temps » pour bouger n’est pas une bonne excuse. « Juste 15 minutes par jour d’exercice physique, cela augmente l’espérance de vie en santé de trois ans », souligne-t-elle.

La meilleure motivation se trouve en s’exerçant avec d’autres. « Je le constate au Centre ÉPIC depuis 19 ans. Il y a de nombreux bénéfices à l’effet de groupe. Les gens s’encouragen­t mutuelleme­nt à revenir chaque semaine pour s’entraîner », constate Valérie Guilbeault.

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