Guide du recyclage
Bien qu’elle fasse partie de nos habitudes depuis plusieurs années déjà, la gestion des matières recyclables au Québec semble en partie mal comprise. La preuve, les centres de tri débordent d’articles non recyclables.
Les centres de tri québécois ont investi beaucoup d’argent ces dernières années dans de l’équipement performant pour optimiser l’exploitation et assurer une meilleure qualité du triage des matières recyclables. En outre, de nombreux trieurs sont toujours sur le terrain pour assurer la qualité des matières séparées. Pourquoi ? Parce que les centres de tri vendent les matières recyclables à des clients de plus en plus exigeants quant à la qualité des ballots.
LES DIFFÉRENTS BACS
Tout ce beau travail, c’est dans notre cuisine qu’il commence, par un premier tri efficace ! Le métal, le papier, le plastique vont dans le bac. Presque tous les contenants et les emballages de plastique identifiés par les numéros 1, 2, 3, 4, 5 et 7 peuvent être mis dans le bac de recyclage. Certaines régions au Québec acceptent également le polystyrène (plastique numéro 6). Il faut s’en informer auprès de sa municipalité.
La styromousse et le plastique rigide (barquettes pour champignons, pots de yogourt en portion individuelle, mini-contenants de lait et de crème pour le café, ustensiles en plastique) et le papier transformé (papier d’emballage métallisé, papier ciré, autocollants, boîtes imbibées de gras, papier peint, enveloppe matelassée) ainsi que les objets constitués de différentes matières (comme les cartables) ne sont pas recyclables.
LE RECYCLAGE DU VERRE
En janvier 2020, le gouvernement Legault a annoncé que, dès 2022, la consigne sera élargie à tous les contenants de boissons prêtes à boire de 100 ml à 2 L, qu’ils soient en plastique, en verre, en métal ou en carton. Ainsi, 4 milliards de contenants seraient consignés chaque année. Cette consigne modernisée entrera en vigueur en 2022, de manière progressive.
En 2024, les contenants en carton multicouche seront aussi consignables. Côté verre, la consigne sera de 0,25 $ pour les bouteilles de vin et de spiritueux, et 0,10 $ pour tous les autres contenants. Comme pour les canettes en aluminium et les bouteilles en plastique actuellement, la consigne sera payée par le consommateur à l’achat. Un réseau de points de récupération chez les détaillants ainsi que près de 400 centres de dépôt seront aussi déployés.