DE LA NOURRITURE PRODUITE LOCALEMENT
Avec l’étalement urbain effréné, les aliments servant à nourrir les citadins doivent être produits toujours plus loin, à des centaines, voire des milliers de kilomètres de distance de l’endroit où ils sont consommés.
Les aliments doivent être transportés jusque dans les villes par avion, par train ou par camion, générant ainsi d’importantes quantités de polluants et de gaz à effet de serre. La nourriture qui compose une assiette canadienne typique doit être transportée en moyenne sur 3000 km avant d’être mangée.
Le transport et l’entreposage de la nourriture obligent également les agriculteurs à cultiver des variétés de fruits et de légumes fermes, contenant peu de jus et dont la pelure est très épaisse, capables de supporter les manipulations fréquentes, les chocs et les écarts de température.
De plus, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture estime que 45 % de tous les fruits et légumes produits sur le globe sont perdus ou jetés avant d’avoir pu être mangés, et cela, en partie à cause du transport et de la manutention des aliments.
Dans ce contexte, la création de fermes urbaines intérieures dans des édifices s’avère être une idée formidable, particulièrement si la nourriture est vendue sur place aux citoyens des environs et si les habitants des lieux s’impliquent dans la gestion de ces entreprises.