Vive les plantes d’intérieur
À l’ère des changements climatiques, de nombreuses personnes souhaitent réduire leur consommation de viande afin de diminuer leur empreinte carbone.
Selon certaines sources, environ un tiers des Nord-Américains évitent de manger de la viande au moins une journée par semaine. Ainsi, plus de 6,4 millions de Canadiens ont cessé de manger de la viande ou restreignent leur consommation.
L’un des défis du végétarisme et du flexitarisme est de maintenir un apport quotidien suffisant en protéines. Voici quelques plantes riches en protéines que vous pouvez cultiver chez vous et dont vous pouvez vous nourrir :
√ Arachide
√ Brocoli
√ Edamame (soja)
√ Épinard
√ Haricot
√ Kale
√ Maïs
√ Persil
√ Pois
√ Quinoa √ Tournesol
Pendant la saison estivale, ces plantes riches en protéines peuvent être aisément cultivées à l’extérieur, en pleine terre ou en contenant. Toutefois, durant l’hiver, il faut impérativement cultiver ces végétaux riches en protéines à l’intérieur, idéalement sous éclairage artificiel. On peut simplement disposer les semences dans des contenants remplis de terreau d’empotage bien humide. Les barquettes en plastique dans lesquelles sont vendus les mélanges de salades ou le poulet BBQ peuvent très bien être réutilisées à cette fin.
JEUNES POUSSES
Bien que ce sont généralement les semences qui sont les plus protéinées, les jeunes pousses d’arachide, de brocoli, d’épinard, de kale, de persil et de pois peuvent fournir des quantités appréciables de protéines.
On peut aussi manger les feuilles des haricots, du quinoa et du soja. Ces plantes sont habituellement prêtes à être consommées environ trois à quatre semaines à la suite du semis, lorsque leurs vraies feuilles sont bien développées. Le tournesol et le maïs peuvent aussi être cultivés selon cette technique et c’est également leur feuillage qu’on doit manger puisqu’il est peu probable d’obtenir des épis ou des graines à l’intérieur.
L’arachide est l’une des plantes les plus protéinées qui soient avec 26 g de protéines pour 100 g. Toutefois, sa culture n’est pas aisée sous un climat nordique comme le nôtre, mais comme son feuillage est comestible et qu’il contient aussi une bonne proportion de protéines, on peut cultiver cette plante à l’intérieur et consommer son feuillage.