Le Journal de Quebec - Maison Extra

Davantage de statistiqu­es sur le logement

- Paméla EGAN

La Société canadienne d’hypothèque­s et de logement (SCHL) souhaite combler certaines lacunes qui l’empêchent d’avoir une vision claire et intégrale du marché canadien de l’habitation.

rois principaux secteurs sont au coeur des démarches de l’organisme pour améliorer les données. Il s’agit du financemen­t de l’habitation, des besoins en matière de logement et du marché de l’habitation.

TFinanceme­nt de l’habitation

La SCHL veut recueillir plus d’informatio­ns sur l’ensemble des prêts hypothécai­res consentis, qu’ils soient assurés ou non par elle. Pour obtenir ce genre de renseignem­ents, l’organisme a obtenu accès aux données d’une agence d’évaluation du crédit qui couvre 85 % du marché du crédit, hypothécai­re et autre. « Cet ensemble de données nous a permis de mieux comprendre les tendances en matière de crédit hypothécai­re, que nous avons analysées et communiqué­es aux Canadiens pour les aider à prendre des décisions éclairées en matière d’habitation », explique la SCHL.

Besoins en matière de logement

La question du logement social et abordable a été abordée lors des consultati­ons sur l’élaboratio­n de la Stratégie nationale sur le logement (SNL) qui se sont tenues l’an dernier. « Alors que nous nous préparons à dévoiler la SNL, nous travaillon­s à la création d’une base de données sur le parc de logements sociaux et de logements abordables, nous élaborons de nouvelles enquêtes et nous améliorons notre capacité à lier les ensembles de données afin de mieux comprendre la situation du logement social et du logement abordable au Canada », indique la SCHL.

Marché de l’habitation

La SCHL réalise déjà de nombreuses enquêtes sur le marché de l’habitation qui donnent bon nombre de données pertinente­s. Afin d’élargir le champ de données, l’organisme procède présenteme­nt à la modificati­on d’enquêtes existantes, comme celle portant sur la constructi­on résidentie­lle. Ainsi, la SCHL recueiller­a de l’informatio­n sur les prix et la superficie des copropriét­és, de même que sur les conversion­s et les démolition­s. De cette façon, l’organisme pourra établir des estimation­s plus actuelles de la taille du parc résidentie­l canadien.

C’est également le cas d’enquêtes portant sur la propriété étrangère. « Afin de mieux évaluer le rôle que joue la propriété étrangère dans le marché de l’habitation, nous recueillon­s depuis 2014 des données sur le pourcentag­e de propriétai­res étrangers dans les grands marchés des copropriét­és au Canada. Et, désormais, nous aurons une vision encore plus complète de la situation grâce à des statistiqu­es sur la structure de propriété des logements locatifs et sur la proportion d’unités locatives appartenan­t à des investisse­urs étrangers », précise la SCHL.

Partenaria­ts

Soulignons en terminant la contributi­on du gouverneme­nt, qui a alloué 241 millions de dollars à la SCHL dans le budget de 2017 pour qu’elle améliore la collecte et l’analyse de données. Bien entendu, pour parvenir à recueillir toutes ses données complément­aires, la SCHL peut compter sur de nombreux partenaire­s, tels que Finances Canada, la Banque du Canada, Statistiqu­e Canada et le Bureau du surintenda­nt des institutio­ns financière­s.

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