Le Journal de Quebec - Maison Extra
Reventes à la baisse en novembre
Selon les plus récentes statistiques de reventes résidentielles de la Chambre immobilière de Québec (CIQ), la région métropolitaine de Québec affiche un mois de novembre 2017 en légère baisse.
Les courtiers immobiliers du territoire de la CIQ ont effectué 519 transferts de propriété en novembre 2017, ce qui représente une baisse de seulement 1 % par rapport au mois de novembre de l’année précédente. « Au cours du mois de novembre, le marché de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec a évolué différemment selon le type de propriétés. Le segment des unifamiliales a régressé légèrement, celui des copropriétés a augmenté, alors que le marché du plex a connu un mois relativement stable », mentionne M me Martine Bélanger, directrice générale de la CIQ. Les inscriptions en vigueur ont, quant à elles, fléchi d’un maigre 1 %, alors que les nouvelles inscriptions sont demeurées stables.
Propriétés unifamiliales
Les propriétés unifamiliales demeurent la catégorie d’habitations la plus prisée des acheteurs de la région de Québec. Quelque 362 maisons ont changé de mains au cours du mois de novembre, ce qui re- présente une perte de 3 % par rapport au mois de novembre 2016. Pour ce qui est du prix de vente médian, il a progressé de 2 % pour atteindre 247 000 $. Le délai de vente moyen a quant à lui augmenté de 4 jours pour se fixer à 127 jours.
Copropriétés
La CIQ a observé une hausse de 8 % des ventes de copropriétés alors que 114 transactions ont été conclues en novembre. Le prix de vente médian des copropriétés a régressé à 193 500 $, ce qui correspond à 3 % de moins que l’année précédente à pareille date. Enfin, le délai de vente moyen s’est établi à 174 jours en novembre dans la RMR de Québec, en hausse de 11 jours.
Plex
En novembre, 42 plex ont été vendus dans la RMR de Québec. Ce type d’habitation, qui regroupe les immeubles de deux à cinq logements, a enregistré une diminution de 2 % de ses ventes en comparaison d’un an plus tôt. Précisons que cette baisse correspond à une seule transaction de moins. Pour ce qui est du nombre d’inscriptions en vigueur, il est resté stable dans ce segment de marché alors que 593 inscriptions étaient affichées en novembre.
Faits saillants
Quelques secteurs se sont démarqués de l’ensemble de la région métropolitaine de Québec au cours du mois de novembre, soit l’arrondissement Des Rivières, le secteur de Cap-rouge ainsi que le secteur Desjardins.
Ainsi, l’arrondissement Des Rivières a vu ses ventes résidentielles totales bondir de 42 % par rapport à novembre 2016, alors que 54 ventes y ont été conclues.
Dans le secteur de Cap-rouge, les ventes résidentielles totales ont grimpé de 24 % par rapport à novembre 2016. À lui seul, le segment des propriétés unifamiliales a rencontré une augmentation de 11 % de ses ventes au cours du mois.
Du côté de la Rive-sud, dans le secteur Desjardins, les ventes totales ont progressé de 20 % en novembre 2017 par rapport à la même période un an plus tôt.
Lorsque votre résidence est construite, vous ne les voyez pas et pourtant, les solives sont nécessaires à la solidité et la stabilité de votre plancher. Petit tour d’horizon pour réussir votre installation !
Les solives sont des pièces de charpente placées horizontalement en s’appuyant sur les murs ou sur les poutres, contribuant ainsi à la construction du plancher de votre maison. Elles servent aussi à porter les lattes ou les panneaux d’un plafond suspendu. Il s’agit plus précisément de poutrelles ajourées ou en forme de « I » majuscule. Comme son nom l’indique, la poutrelle ajourée est percée d’ouvertures, généralement en diagonale, ce qui facilite grandement l’installation de fils, de tuyaux ou de conduits, par exemple. Vous faites ainsi des économies de temps et d’argent, ce qui est très appréciable dans un budget. De plus, elle est assez légère et facile à manipuler. La solive en « I » n’est pas transpercée, mais plutôt lisse et uniforme, avec par exemple, une bande de bois « 2 x 3 » sur le dessus et en dessous. Ce qui relie les deux extrémités ensemble est un OSB ( Oriented Strand Board) ou un panneau de bois aggloméré et compressé à la verticale. Pascal Cyr, propriétaire de l’entreprise Les Constructions Cyr, favorise toujours l’utilisation de la poutrelle ajourée qui nécessite une pose moins longue et moins technique : « C’est plus facile de travailler avec elle, car sinon il faut perforer la poutrelle en “I” pour faire passer le filage », indique-t-il.
Bois et charges
En général, dans le marché résidentiel notamment, les solives sont conçues en bois. On en retrouve en acier surtout dans le secteur commercial. Elles sont plus résistantes pour des charges très lourdes, mais elles sont aussi plus dispendieuses. Pour de l’acier de 12 ou 15 pieds de long, vous débourserez entre 2000 $ et 3000 $, ce qui équivaut environ à toutes les poutrelles en bois nécessaires pour ajouter un étage dans une maison…
Peu importe le projet, que ce soit pour une propriété neuve ou un ajout d’étage, chaque mise en place de poutrelle est calculée selon le poids que le bâtiment doit supporter. Les charges « mortes », c’est-à-dire fixes, que représentent l’îlot et la baignoire sont très lourdes ! M. Cyr collabore ainsi avec un ingénieur qui va déterminer les dimensions des poutrelles en tenant compte de la masse qu’elles vont soutenir. « On ne peut jamais présumer de la grandeur d’une solive. Il y a des charges à respecter, donc il faut mettre la poutrelle en fonction de cette portée », dit-il en rappelant qu’il n’est pas obligé de travailler avec un ingénieur. Par contre, il est tenu de respecter le Code de construction du Québec concernant les normes d’installation de poutrelles.
Plan
Grâce aux bonnes dimensions de la charpente, M. Cyr place chaque pièce en se basant sur un plan de montage déjà déterminé. Tout est bien précisé : la hauteur de la poutrelle sera proportionnelle à la distance de l’une par rapport à l’autre et la pose peut même être différente à chaque étage. Il ne faut pas oublier que la réglementation municipale doit être suivie à la lettre : il se pourrait que dans tel secteur, la poutrelle ne puisse pas dépasser une hauteur de 10 mètres, par exemple. Assurez-vous de bien appliquer les directives…
Plancher
Comme le plancher de votre résidence est soumis à des poids lourds et statiques, les poutrelles doivent être conçues de façon à supporter ces charges afin d’absorber les vibrations pouvant être créées par celles-ci. Il faut donc faire attention à la déflexion, c’est-à-dire, la modification de la direction, qui peut engendrer une déviation ou une déformation des poutrelles. Dans ce cas, vous pourriez vous retrouver avec un plancher qui « swing » et qui se prend pour un trampoline quand vous marchez dessus ! Pire : les planches de bois pourraient arrondir, gondoler et la céramique casser. Dès que la maison est construite, on ne voit évidemment pas les solives, alors s’il y a un problème, il faut être attentif à ces signaux. Parfois, il arrive aussi que la poutrelle soit trop faible pour une charge difficile à soutenir. « Dans ce cas, on peut par exemple ajouter un madrier, ou une poutre, sous la poutrelle à 15 pieds, pour venir couper la portée », explique M. Cyr. De cette façon, une solive de 30 pieds force beaucoup moins et supporte mieux la charge qui lui était destinée, ce qui laisse votre plancher bien droit et lisse !