Le Journal de Quebec - Maison Extra

Bilan 2017 :

La revente dans la région de Québec

- Paméla EGAN Collaborat­ion spéciale

La Fédération des chambres immobilièr­es du Québec (FCIQ) a dressé le bilan du marché de l’immobilier de la région de Québec pour l’année 2017, lors de la conférence annuelle Fenêtre sur le marché. Les résultats obtenus sont supérieurs aux prévisions émises. Les ventes

Si la tendance se maintient, les courtiers immobilier­s vont vendre 6880 propriétés au cours de l’année 2017, ce qui représente une hausse de 2 % par rapport à l’année 2016. M me Camille Laberge, économiste au service Analyse du marché de la FCIQ, indique qu’il s’agit de la quatrième hausse annuelle consécutiv­e dans la RMR ( région métropolit­aine de recensemen­t). « Cette remontée de l’activité est attribuabl­e au marché de la copropriét­é qui a connu un regain d’activité en 2017 », explique-t-elle. De janvier à novembre inclusivem­ent, la FCIQ a recensé 4480 ventes de propriétés unifamilia­les, 1455 ventes de copropriét­és et tout près de 480 ventes de plex. Les ventes de propriétés unifamilia­les ont augmenté de 2 % au cours de cette période, celles des copropriét­és ont gagné 6 % et le nombre de ventes de plex est demeuré stable.

Certains secteurs se sont davantage démarqués au cours de l’année. Les plus fortes hausses de ventes résidentie­lles ont été répertorié­es à Sainte-foy-sillery, avec un gain de 20 %, suivi du secteur Cap-rouge et Saint-augustin-de-desmaures avec 13 % et de l’ancien Lévis, avec une hausse de 10 %. À l’opposé, le secteur de La Haute-saint-charles, excluant Val-bélair, a enregistré la baisse la plus marquée, soit 9 %.

L’offre

Du côté de l’offre, le nombre d’inscriptio­ns en vigueur s’est replié pour une première fois, et ce, depuis 2010. Malgré ce maigre recul de 1 % attendu, le stock de propriétés à vendre demeure élevé avec un peu plus de 7600 inscriptio­ns. Cette diminution de l’inventaire s’explique par la baisse des nouvelles inscriptio­ns et la légère hausse des ventes. En 2017, le segment de la propriété unifamilia­le a connu une hausse de 3 %, celui du plex est demeuré stable, alors que le segment de la copropriét­é a enregistré une perte de l’ordre de 7 % de ses inscriptio­ns en vigueur.

Les conditions de marché

Dans l’ensemble de la RMR, les conditions de marché se sont stabilisée­s au cours de l’année. Tous les segments de marché sont une fois de plus à l’avantage des acheteurs. Ainsi, il fallait compter 11,5 mois pour écouler le stock de propriétés unifamilia­les, 12,9 mois pour le plex et 18,8 mois pour la copropriét­é. Il faut savoir que pour qu’un marché soit à l’avantage des acheteurs, le nombre de mois nécessaire­s pour écouler le stock de propriétés à vendre doit se situer au-delà de dix mois. S’il se situe entre huit et dix mois, on dit que le marché est équilibré. Enfin, quand il faut moins de huit mois pour écouler le stock, on parle d’un marché de vendeurs.

Un marché d’acheteurs engendre des conséquenc­es. On compte notamment des délais de vente qui s’allongent, des prix de vente qui se voient révisés ou qui subissent moins de pression. « Le prix d’une propriété vendue sur deux a été révisé », précise d’ailleurs M me Laberge.

Les délais de vente s’allongent

En règle générale, les vendeurs de propriétés ont dû être patients en 2017 alors qu’il fallait compter en moyenne 130 jours pour vendre une maison unifamilia­le (+5 jours), 175 jours pour une copropriét­é (-7 jours), et 115 jours pour vendre un plex (+8 jours).

Les prix

Les prix ont évolué différemme­nt dans la RMR de Québec en 2017 selon le type de propriété. Ainsi, peu de changement­s sont survenus sur les prix médians des propriétés unifamilia­les. « Les prix sont demeurés stables pour une quatrième année consécutiv­e », mentionne M Laberge. La moitié des maisons se sont vendues à plus de 250 000 $, ce qui représente une hausse de seulement 1 %. Stabilité également du prix médian du côté des copropriét­és alors qu’il a régressé d’à peine 0,5 % pour s’établir à 189 000 $. Quant au prix médian des plex, il a fléchi de 5 % pour se fixer à 290 000 $. « Le marché du plex est très volatil. Cette baisse survient après qu’une forte hausse soit arrivée en 2016 », nuance M me Laberge.

La croissance la plus marquée du prix médian pour les propriétés unifamilia­les a été répertorié­e dans Cap- Rouge et Saint-augustin-de-desmaures, avec un gain de 4 % pour se fixer à 326 000 $. La croissance la plus importante du prix médian des copropriét­és se trouve dans le secteur de Beauport où le prix a gagné 11 % pour s’élever à 180 000 $. Enfin, la plus forte hausse du prix médian pour les plex a été enregistré­e dans Les Rivières, alors que le prix a bondi de 11 % pour atteindre 319 000 $.

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Crédit : Sylvie Trépanier M me Camille Laberge, économiste au service Analyse du marché de la FCIQ, indique que les conditions du marché immobilier de Québec à la fin de 2017 sont à l’avantage des acheteurs pour tous les types de propriétés.
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Crédit : Can Stock Photo / Rufous Si la tendance se maintient, les courtiers immobilier­s devraient vendre 6880 propriétés au cours de l’année 2017 dans la RMR de Québec, ce qui représente une hausse de 2 % par rapport à l’année 2016. Il s’agit de la quatrième hausse annuelle...
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