Le Journal de Quebec - Maison Extra
16 e hausse trimestrielle des reventes dans la province
Les plus récentes statistiques de reventes résidentielles de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) ont permis de révéler que l’immobilier résidentiel dans la province de Québec a enregistré une belle progression.
D’avril à juin 2018, les ventes ont augmenté de 6 % par rapport à la même période un an plus tôt. « Ceci porte à 16 le nombre de trimestres consécutifs de croissance d’activité sur le marché résidentiel québécois », souligne M. Paul Cardinal, directeur du service Analyse du marché de la FCIQ. « C’est seulement la deuxième séquence du genre depuis que nous compilons les statistiques sur la revente », ajoute-t-il.
Les ventes
Un total de 27 037 ventes ont été réalisées par l’entremise du système Centris® des courtiers immobiliers membres de la FCIQ au deuxième trimestre de 2018 dans la province de Québec. « Il s’agit d’un record pour cette période de l’année », fait remarquer M. Cardinal. Toutes les catégories de propriétés ont par ailleurs enregistré des hausses de ventes.
« Pour un sixième trimestre consécutif, c’est la copropriété qui a affiché la plus forte croissance, avec une hausse de 14 %, soit 6354 ventes », met en évidence M. Cardinal. Quant aux ventes de propriétés unifamiliales et de plex au deuxième trimestre de 2018, elles ont toutes deux progressé de 3 %, pour un total de 18 426 et 2123 transactions respectivement. Au cours du deuxième trimestre, toutes les régions métropolitaines de recensement (RMR) de la province ont enregistré des gains en comparaison de la même période un an plus tôt. C’est la RMR de Gatineau qui arrive en tête avec une augmentation des ventes totales de 15 %, suivie de Trois-rivières avec une hausse de 12 %. La RMR de Saguenay vient ensuite avec une augmentation de 9 %, celle de Sherbrooke avec une progression de 8 %, puis la RMR de Québec avec une hausse de 6 %. Montréal termine en queue de peloton avec une croissance de 4 %.
Les prix
Du côté du prix de vente médian des maisons unifamiliales, il s’est établi à 255 000 $, en hausse de 2 % par rapport au deuxième trimestre de 2017. « Il s’agit de la plus faible augmentation en six ans à ce chapitre », précise M. Cardinal. C’est dans la RMR de Sherbrooke que l’augmentation a été la plus marquée avec un gain de 6 % (215 750 $), suivi de Gatineau avec une hausse de 4 % (258 250 $) et de Montréal avec une progression de 3 % (322 509 $). Le prix est demeuré relativement stable avec une hausse de seulement 1 % à Québec (260 000 $) et Saguenay (182 750 $). Seule la RMR de Trois-rivières a enregistré un repli alors que le prix médian des propriétés unifamiliales a fléchi d’à peine 1 % (149 250 $). Pour ce qui est du prix de vente médian des copropriétés, il a progressé de 2 % en comparaison du deuxième trimestre de 2017, pour atteindre 235 000 $.
Le prix de vente médian des plex a quant à lui crû d’un maigre 1 % au deuxième trimestre de 2018 pour se fixer à 390 000 $.
Les conditions du marché
« La tendance à la baisse du nombre de propriétés résidentielles à vendre au Québec s’est poursuivie pour un dixième trimestre consécutif », mentionne M. Cardinal. D’avril à juin 2018, les inscriptions en vigueur sur le système Centris® des courtiers immobiliers ont diminué de 9 % comparativement au deuxième trimestre de 2017.
Quant aux délais de vente moyens à l’échelle de la province, ils ont raccourci en comparaison de la même période un an plus tôt. Il fallait compter en moyenne 105 jours (-8 jours) pour vendre une unifamiliale, 109 jours (-13 jours) pour une copropriété et 99 jours (-4 jours) pour une petite propriété à revenus.