Le Journal de Quebec - Maison Extra
Entrepreneur en construction : À la tête du chantier
Celui que l’on appelle communément un « contracteur » porte plutôt le nom, en bon français, d’entrepreneur en construction. Titre bien représentatif de son travail d’ailleurs.
Comme son nom l’indique, l’entrepreneur en construction doit posséder la fibre entrepreneuriale. De ce fait, il doit avoir un esprit d’initiative développé et être décisif, car de nombreuses décisions reposent sur ses épaules. En tant que leader, il doit prêcher par l’exemple, faire preuve de détermination et de persévérance. Communiquer avec facilité et aimer les relations interpersonnelles sont essentiels puisque l’entrepreneur est amené à être en contact avec les clients, les ouvriers et les fournisseurs. Un gestionnaire tel que l’entrepreneur en construction doit bien évidemment aimer travailler avec les chiffres et effectuer de nombreuses tâches administratives. Il doit être organisé, être excellent en résolution de problèmes et être proactif.
Une solide formation
Plusieurs cheminements permettent au candidat de devenir entrepreneur. Pour pouvoir porter ce titre, il doit obtenir une licence. Cette licence de la Régie du bâtiment du Québec (RBQ) est délivrée aux personnes qui s’occupent de la gestion d’une entreprise de construction. Comme le mentionne l’organisme, « Elle concerne le droit de l’entreprise à exécuter ou à faire exécuter, donc à gérer, des travaux de construction ».
Il existe quatre licences distinctes : entrepreneur général, entrepreneur spécialisé, constructeur-propriétaire général, ainsi que constructeur-propriétaire spécialisé. Chacune de ces licences comporte de nombreuses sous-catégories de spécialités. Selon la licence désirée, la formation diffère légèrement. Ainsi, certaines formations sont davantage axées sur l’administration avec des cours en gestion financière, en management, en relations du travail, ainsi qu’en législation et réglementation, alors que d’autres profils mettent davantage l’accent sur la gestion de projets et de chantiers de construction avec des cours portant sur la lecture et l’interprétation de plans et devis, sur l’estimation des coûts et soumissions, ainsi que sur la gestion des activités de construction, pour ne nommer que ces exemples.
Par ailleurs, la RBQ propose trois moyens d’évaluation des compétences professionnelles pour l’obtention de la licence. La première option consiste à passer les examens de la RBQ. La deuxième option nécessite d’avoir réussi un programme de formation reconnu par la RBQ. Dans ce cas, il faut fournir les attestations de réussite des programmes de formation reconnus avec la demande de licence. Enfin, la dernière méthode d’évaluation consiste à avoir de l’expérience professionnelle et des acquis scolaires suffisants dans les domaines de qualification. Il suffit alors d’obtenir des équivalences en présentant un dossier professionnel.