Le Journal de Quebec - Weekend

COMME L’ORIGINAL… OU PRESQUE

- Vanessa Guimond Agence QMI

MONTRÉAL | Au moment de la sortie de La Belle et la Bête, en 1991, je n’étais encore qu’une petite fille. À cette époque, je représenta­is parfaiteme­nt le public cible d’un film d’animation où l’amour et le rêve sont mis à l’avant-plan, et je me souviens avoir admiré les images de ce conte fabuleux à d’innombrabl­es reprises.

Lorsque j’ai appris que Disney allait donner une nouvelle vie à ce classique grâce à l’imagerie 3D, je me suis d’abord demandé quel en était l’intérêt.

En me rendant à la première, présentée dans un cinéma du centre-ville de Montréal, un samedi matin, j’ai d’abord pensé que cette sortie en 3D ne représenta­it qu’une occasion de faire découvrir ce classique à une autre génération, grâce à un emballage plus « actuel ».

PLUS DE PRESTANCE

Pourtant, j’ai observé plusieurs phénomènes intéressan­ts au cours ce visionneme­nt, auquel une foule de parents et d’enfants ont pu assister. D’abord, j’ai noté que les jeunes filles assises derrière moi connaissai­ent déjà très bien les personnage­s de La Belle et la Bête, signe que pour elles, le 3D était plutôt une excuse pour revoir un film avec lesquelles elles étaient familières. En attendant d’autres petits crier le nom des personnage­s au moment où ils apparaissa­ient à l’écran, j’ai rapidement compris qu’elles n’étaient pas les seules.

Ensuite, je dois dire que l’expérience n’a pas été plaisante que pour les enfants, puisque, tout naturellem­ent, je me suis moi-même laissée porter par cette histoire et ces images qui m’avaient marquée, étant fillette.

La trame narrative n’a pas été modifiée, les dessins sont identiques aux originaux, mais, d’une certaine façon, le 3D amène un peu plus de prestance à ce populaire récit.

Bien dosés, les éléments en 3D ne semblent pas « forcés ». Mis à part quelques instants où l’on réalise à quel point cette technologi­e apporte au film, je pense entre autres à la première scène où l’on voit le château de la Bête ou à la fameuse scène de la salle de bal, moment où la Belle et la Bête tombent amoureux, on finit par oublier le 3D et par se laisser séduire par ce conte animé.

Si vous avez aimé La Belle et la Bête et que vous souhaitez retomber en enfance, ou bien faire connaître ce classique à vos enfants, vous serez comblés par sa version 3D, qui a conservé tout le charme de l’original.

Newspapers in French

Newspapers from Canada