Le Journal de Quebec - Weekend

Quand les vedettes font du «striptease»

Channing Tatum, Alex Pettyfer et Matthew Mcconaughe­y sont beaux, bronzés, huilés, musclés et... tout nus! On pourrait croire à l’ultime fantasme féminin, mais Magic Mike est le tout nouveau film de Steven Soderbergh.

- Isabelle Hontebeyri­e Agence QMI

L’idée de Magic Mike est née d’une conversati­on entre Steven Soderbergh et Channing Tatum, aussi coproducte­ur du long métrage.

« J’ai été danseur pendant huit mois à l’âge de 18 et 19 ans. J’ai toujours voulu raconter cette partie de ma vie parce que ce sont les gars qui sont les plus curieux », a dit l’acteur de 32 ans à la fin du tournage.

TROUPE

Le long métrage suit le parcours de Mike (Channing Tatum), danseur-vedette du Club Xquisite, dont le patron, Dallas (Matthew McConaughe­y) est également un ancien danseur nu. Mike − dont le nom de scène est Magic Mike, d’où le titre du film − prend un petit jeune de 19 ans, Adam (Alex Pettyfer), sous son aile et lui enseigne ses trucs. Mais Mike réalise bientôt qu’il attend plus de la vie que de faire hurler de plaisir des femmes venues le voir danser et se dévêtir.

Joe Manganiell­o, connu de tous les téléspecta­teurs pour son rôle de loup-garou dans la série True Blood et pour son phy- sique de rêve, fait également partie de la troupe de danseurs, tout comme Matt Bomer, de la série White Collar, et Adam Rodriguez, de CSI : Miami. Mais ce n’est pas parce que ces hommes sont dotés des physiques parfaits et très hollywoodi­ens qu’ils ne souffrent pas de complexes.

« Je me souviens de la première journée de répétition­s, a dit Channing Tatum. Nous faisions notre numéro et j’ai regardé tout le monde et leur ai dit : “Attention, les gars, le temps est venu de se mettre tout nu.” C’était hilarant, car personne ne s’est défilé. »

COLLABORAT­ION

Steven Soderbergh a rendu compte de l’ambiance sur le plateau, des acteurs en petite tenue, des discussion­s sur l’épilation et le bronzage : « Il n’y a rien de mieux que l’humiliatio­n collective pour rapprocher les gens. »

« Tous les mecs ont assisté au tournage des autres gars. Sur le plateau, tout le monde collaborai­t, sans compétitio­n ni guerre d’ego. De voir les gars faire leurs danses devant 150 figurantes et toute l’équipe de production était assez spécial. »

Joe Manganiell­o, qui a pourtant l’habi- tude d’enlever ses vêtements devant les caméras, a dit que les débuts n’ont pas été faciles. « Même après avoir répété des semaines, le début du tournage a été un choc. Mais nous y avons vite pris goût. Nous étions sur scène, concentrés sur nos chorégraph­ies. Une fois le numéro fini, nous n’avions qu’une envie: recommence­r! Je comparerai­s l’expérience à celle d’un saut en parachute; on veut sauter de nouveau aussitôt qu’on a touché le sol. Lors du tournage de Magic Mike, les figurantes dans le club étaient en délire. Le soir, quand nous rentrions chez nous, nous sentions encore l’énergie de la foule. »

Le plaisir des gars a été contagieux au point que Matthew McConaughe­y a voulu lui aussi monter sur scène, alors qu’aucun numéro n’était prévu pour son personnage.

« Il fallait vraiment que je fasse un “striptease” au moins une fois. Si je n’avais pas dansé vêtu d’un G-string, je l’aurais regretté toute ma vie »... et le public féminin aussi!

Magic Mike fera hurler les foules du Québec et alimentera les fantasmes dès le vendredi 29 juin.

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