Le Journal de Quebec - Weekend
UNE FANTAISIE HISTORIQUE
Abraham Lincoln : chasseur de vampires
Rien n’est sérieux dans ce film d’aventures, une réécriture de la vie du 16e président des États-unis produite par Tim Burton.
Abraham Lincoln : chasseur de vampires propose un portrait fantaisiste du président américain, celui imaginé par Seth Grahame-smith, auteur du roman et du scénario du long métrage dont il est l’adaptation. Lincoln (Benjamin Walker) se révèle être un tueur de vampires, animé d’un désir de vengeance depuis que sa mère a été tuée par l’une de ces créatures. Mais au-delà de cette prémisse surprenante — et traitée de manière intéressante —, le réalisateur Timur Bekmambetov (les excellents Night Watch et Day Watch et le producteur Tim Burton li-vrent un film d’action et d’aventures fantastiques qui ne prétend pas être autre chose qu’un divertissement.
Vous entendrez certainement dire beaucoup de mal de
Film de Timur Bekmambetov. Avec Benjamin Walker, Mary Elizabeth Winstead, Dominic Cooper.
Abraham Lincoln : chasseur de vampires, certains qualifiant le long métrage de ridicule et d’incroyable. S’il n’apporte rien au 7e Art, le facteur « amusement » de même que la qualité des scènes d’action sont loin d’être négligeables...
J’ai apprécié la manière dont Seth Grahame-smith mélange les éléments historiques à son délire vampirique. J’ai aussi souri aux nombreux clins d’oeil qui émaillent le scénario, celui de la fin (Lincoln se fait proposer l’immortalité le soir même de son assassinat) étant le meilleur.
COMBATS MÉMORABLES
Les scènes d’action et les cascades portent la signature indubitable de Timur Bekmambetov. Les combats sont mémorables, Benjamin Walker maniant la hache comme un samouraï son épée.
Ce film a aussi des faiblesses. La plus évidente est le 3D bâclé, qui ne fait que souligner encore plus le maquillage — complètement raté — utilisé pour vieillir les personnages.