Le Journal de Quebec - Weekend
RAM
Hear Music
La réédition de son deuxième album solo, avec un CD additionnel de chansons qui ne figuraient que sur des bootlegs, dont les plus connues sont Another Day/Oh Woman, Oh Why et Rode All Night, qui représente sûrement le côté le plus lousse de l’opération. A-t-on besoin de rappeler à quel point cet album a été décrié à l’époque, préfigurant la suite avec Wings? Le DVD, en partie documentaire, n’apporte pas non plus de réponses plus éclairantes que ce qu’on connaissait déjà. McCartney a récupéré ses masters, a décidé d’en faire bon usage auprès des irréductibles, avant que le tout ne disparaisse, oublié pour toujours. Très honnête, ne cherchant nullement à dissimuler une période plus creuse, acrimonieuse, où il s’est défendu par un retour à des valeurs d’autonomie et de simplicité.