Le Journal de Quebec - Weekend

HUMOUR, AMOUR ET GASPÉSIE

- Kathryne Lamontagne Le Journal de Québec

Entre deux séances d’écriture pour son premier spectacle d’humour et la mise en scène d’un gala humoristiq­ue, Emmanuel Bilodeau prend quelques jours de repos pour faire le tour de la Gaspésie à vélo, en compagnie de sa douce, la comédienne Édith Cochrane.

C’est que les tourtereau­x prendront part à la toute première édition de la grande Traversée de la Gaspésie à vélo, qui s’entame aujourd’hui. Le duo, porte-parole de l’événement, accompagne­ra une cinquantai­ne de cyclistes, qui parcourron­t la péninsule à raison de 100 km par jour, durant une semaine.

« On avait le goût de vivre ça. Vivre le vélo de route avec les paysages magnifique­s de la Gaspésie et des gens sympathiqu­es », lance Emmanuel Bilodeau, qui a accordé une entrevue téléphoniq­ue au Journal alors qu’il roulait… à bicyclette.

DÉFI PHYSIQUE

Le comédien et sa conjointe, fervents adeptes du vélo à Montréal, s’élanceront ainsi sur les routes gaspésienn­es, relevant du coup tout un défi physique.

« C’est 100 km par jour quand même! Le maximum que j’ai fait dans ma vie, je pense que c’est 60 km en une semaine! » lance-t-il, en riant.

« Mais j’ai de l’orgueil, j’ai le goût de le faire. Donc, on va le faire, mais je ne sais pas jusqu’à quel point. J’imagine que 25, 40, 50 km, ça va aller. On n’est pas là pour la performanc­e, on est là pour s’amuser », affirme-t-il humblement.

SUR LA SCÈNE

Après cette semaine en Gaspésie, Emmanuel Bilodeau devrait entamer des vacances, avec ses enfants, où il compte bien profiter de ses temps libres pour travailler à l’écriture de son premier spectacle solo, lui qui a fait ses débuts sur la scène humoristiq­ue récemment.

Le comédien revenait en effet de quelques jours aux îles de la Madeleine, où il s’est produit à trois reprises en première partie de Cathy Gauthier.

Il a aussi été possible de l’apercevoir à la mi-juin sur les planches en compagnie de la Coalition des humoristes indignés, à Montréal, et d’un des galas du Grand Rire de Québec, animé par Anthony Kavanagh.

« C’était quelque chose! C’est tellement exigeant de préparer des numéros d’humour pour un gala, même quand t’es humoriste. Imagine quand tu ne l’es pas! C’est un défi kamikaze! » lance-t-il, ajoutant du coup qu’il apprécie tout de même ce nouveau défi, qui lui permet de sortir de sa zone de confort.

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