Le Journal de Quebec - Weekend

Toutes ses passions dans une émission

Antoine Sicotte a choisi de mélanger cuisine, musique, voyage et culture dans sa nouvelle émission Le cuisinier rebelle prend l’air diffusée sur les ondes d’évasion.

- Yves Leclerc Le Journal de Québec

Antoine Sicotte rêvait depuis longtemps de faire ce genre d’émission. Le rêve est devenu réalité au cours des derniers mois avec des séjours en Polynésie française et au Portugal.

« J’ai toujours voulu faire ça. Je suis une bibitte à expérience­s, je suis curieux et j’adore découvrir des affaires. J’aime les cultures, l’humain, les découverte­s, les aventures et la cuisine. Tout ça m’excite. J’avais envie de rassembler toutes mes passions et en faire une émission. Cette émission représente bien ce que je suis. Je ne voulais pas faire quelque chose de trop sérieux ou d’éducatif . Je voulais quelque chose de coloré, contrasté et avec du punch. Je suis bien content du résultat », at-il lancé cette semaine lors d’un entretien.

Le cuisinier rebelle, qui a deux jeunes enfants, vient du milieu de la musique. Il a fait des tournées en Europe et en Asie par le passé et il avoue que le côté aventure et découverte de ce style de vie lui manquait.

Dans la première émission de la saison diffusée le 29 juin, Antoine Sicotte a pêché au harpon dans les eaux de l’île de Fakarava, en Polynésie française. Ce qu’il n’avait jamais fait de sa vie. Il a ensuite cuisiné des poissons multicolor­es sur un BBQ de fortune, pêchés dans les eaux de l’archipel de Tuamotu.

On le verra au cours des prochaines semaines poursuivre son aventure culinaire dans les îles de Taha’a, Raiatea, Moorea, et Papeete, toujours en Polynésie française, et s’envolera par la suite vers le Portugal.

L’EXPÉRIENCE LOCALE

Antoine Sicotte a volontaire­ment choisi de mettre de côté les destinatio­ns touristiqu­es populaires pour se retrouver parmi les locaux et vivre une immersion presque totale. Il a même amené sa guitare dans ses bagages.

« J’ai ‘‘jammé’’ avec des musiciens lors de mon séjour au Portugal. J’aime me retrouver dans des zones moins confortabl­es. J’aime me faire des peur à petites doses. C’est quelque chose de thrillant », a-t-il laissé tomber avec passion dans la voix.

L’aspect cuisine est même parfois un aspect secondaire de cette nouvelle émission. Plusieurs produits cuisinés sont impossible­s à trouver au Québec.

« Ce que je vois et je découvre, par contre, va m’inspirer pour mes prochaines recettes. J’apprends des trucs et des façons de faire que je vais pouvoir adapter avec des produits que l’on retrouve ici, au Québec », a-t-il expliqué.

Neuf des treize émissions ont déjà été tournées et il reste quelques destinatio­ns à confirmer pour les quatre dernières de la saison.

Le cuisinier rebelle est en amour avec ce concept et il aimerait poursuivre avec une deuxième saison. « J’aimerais aller du côté du Vietnam, de l’Inde, de la Jamaïque et aussi à Cuba », a énuméré le fils du comédien Gilbert Sicotte, qui revient tout juste d’un tournage au Portugal.

LA MUSIQUE

Antoine Sicotte est très occupé en ce moment. Il a entrepris la semaine dernière le tournage de la quatrième saison de l’émission Le cuisinier rebelle pour le réseau Zeste. Il a aussi un autre projet de livre en tête qui pourrait se retrouver sur les tablettes des librairies d’ici deux ans.

Le musicien, qui a fait partie de la défunte formation canadienne Sky, avoue ne pas abandonné la musique pour toujours.

« Je devais composer une chanson thème pour Le cuisinier rebelle prend l’air, mais j’ai manqué de temps. J’aime trop la musique pour avoir mis ça dans le placard. Je vais m’y remettre lorsque j’aurais quelques temps morts », a-t-il précisé.

√ Le cuisinier rebelle prend l’air est diffusé tous les vendredis à 21 h et en rappel les samedis à 15 h et à divers moments de la semaine sur Évasion.

 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada