Le Journal de Quebec - Weekend
et aider son prochain
Avec 130 millions d’albums vendus et des spectacles vus par 34 millions de fans dans une cinquantaine de pays, Bon Jovi se classe parmi les groupes les plus populaires de l’histoire du rock’n’roll. Cette machine à imprimer de l’argent dont le leader, Jon
C’est le rendez-vous le plus attendu des onze soirées d’un festival qui ne manque pourtant pas de vedettes encore cette année. Le spectacle de Bon Jovi, qui n’a pas mis les pieds à Québec depuis 2001, est le seul pour lequel des billets d’un soir n’étaient pas offerts, ce qui signifie que les organisateurs prévoient une foule monstre sur les plaines d’Abraham, lundi soir.
Il était inévitable que les routes de Bon Jovi et du Festival d’été, qui a fait venir les plus grandes stars du rock sur les plaines d’Abraham, finissent par se croiser.
« Nous les avons contactés en janvier. Ce furent de longues négociations, mais elles n’ont pas été difficiles. L’intérêt était réciproque », raconte le coordonnateur à la programmation du FEQ, Louis Bellavance.
DES RÊVES DE ROCK STAR
Jon Bon Jovi, qui a déclaré qu’il n’a jamais envisagé faire autre chose dans la vie que de chanter dans un groupe rock, a jeté les bases de ce qui allait devenir Bon Jovi dans son New Jersey natal ,alors qu’il n’était qu’un adolescent, dans les années 70.
« J’étais attiré par la musique. J’aimais l’idée de chanter, jouer, écrire et créer », révèle-t-il dans une entrevue qu’il a accordée en mai à la chaîne CNBC.
Bon Jovi a côtoyé plusieurs musiciens, mais ce n’est qu’au début des années 80 que l’alignement définitif du groupe, avec Richie Sambora, David Bryan, Tico Torres et Alec John Such, est établi.
Après deux albums ayant remporté un succès modeste, Bon Jovi explose en 1986 avec Slippery
When Wet, un album vendu à plus de 28 millions d’exemplaires dans le monde grâce aux succès
Livin’ On a Prayer, You Give Love a Bad Name et Wanted Dead or Alive.
« C’est l’album qui a défini notre carrière », lance Jon Bon Jovi.
La suite sera encore plus reluisante. Avec cinq extraits radios, dont Bad Medicine et I’ll Be There
for You, l’album New Jersey confirme la place de Bon Jovi parmi les grandes formations rock de notre époque. « Nous nous sommes mis beaucoup de pression parce que nous voulions prouver que le succès de Slippery When Wet n’était pas un coup de chance », dit le chanteur. L’album Keep the Faith et la populaire ballade
Bed of Roses gardent le groupe au sommet des palmarès tout comme le mégasuccès It’s my Life. Malgré le départ d’Alec John Such en 1994, la popularité de Bon Jovi ne se dément pas dans les années 90 et 2000. Les albums se vendent toujours à coups de millions, malgré le déclin des ventes de disques, et leurs tournées sont parmi les plus payantes de l’industrie.
D’ailleurs, en 2011, seul U2 et sa tournée 360 a fait plus d’argent que Bon Jovi dans le monde de la musique.
LE COEUR SUR LA MAIN
Malgré tout ce succès, Jon Bon Jovi demeure fidèle à ses origines modestes et refuse de jouer à la vedette. Père de quatre enfants, l’artiste de 50 ans est toujours marié à Dorothea, son amour de jeunesse.
Sa principale fierté vient de ses engagements humanitaires, lui qui s’est associé à de nombreux organismes au cours de sa carrière. Il a même créé, en 2006, la Jon Bon Jovi Soul Foundation, une organisation qui vient en aide aux sans-abri en leur fournissant de la nourriture et un toit.
L’automne dernier, il a aussi mis sur pied le JBJ Soul Kitchen, un restaurant communautaire où les clients peuvent payer leurs repas en argent ou en accomplissant certaines tâches.
Jon Bon Jovi s’est également impliqué en politique en appuyant les candidatures de démocrates lors de différentes élections. Depuis 2010, il siège au sein du White House Council for Commnity Solutions, organisme mis sur pied par le président Barack Obama.