Le Journal de Quebec - Weekend

UNE RUPTURE entre deux spectacles

La pétillante Katy Perry a envahi les écrans en 3D dans un documentai­re sur sa vie au cours de l’année qui vient de s’écouler...

- Isabelle Hontebeyri­e Agence QMI

L’idée de suivre une vedette de la chanson pour faire un documentai­re présenté au cinéma – et en 3D – n’est pas nouvelle. Il suffit de penser à Miley Cyrus, aux Jonas Brothers ou à Justin Bieber pour être convaincu du potentiel de marketing et de revenu que cela représente. Or, l’originalit­é de Katy Perry: Part of

Me est double. Non seulement parce que la chanteuse de 27 ans en est l’une des productric­es, mais surtout parce qu’elle a donné aux deux réalisateu­rs, Jane Lipsitz et Dan Cutforth, un accès illimité à sa vie.

Le tournage a commencé durant la tournée California Dreams Tour, deux mois après son mariage-surprise – et éclair – à Russell Brand.

« Je savais d’instinct que quelque chose d’important m’arriverait cette année-là. J’ai donc demandé aux deux cinéastes s’ils voulaient faire partie de ce voyage », explique Katy Perry par l’entremise des notes de production du documentai­re.

En effet, la chanteuse a accepté que les caméras la suivent partout, et ce, malgré ses déboires conjugaux.

Le début de Katy Perry: Part of Me montre la chanteuse en pleine répétition de ses spectacles et en train de parcourir la planète. Mais dès qu’elle descend de scène, sa vie est moins harmonieus­e. « J’essaye de sauver mon mariage », l’entend-on dire à la caméra entre deux spectacles. Son union à Russell Brand subit les contrecoup­s de sa tournée.

INTÉGRITÉ

Katy aurait très bien pu demander à ce que ces scènes soient coupées au montage et ne donner ainsi accès qu’à sa vie profession­nelle. Mais elle n’y a jamais pensé. « La vérité triomphera toujours », a-t-elle dit au réseau américain MTV en y présentant des extraits du documentai­re la semaine dernière. « Tout doit être fait proprement et avec intégrité. Jamais je n’aurais lavé mon linge sale en public, mais je ne pouvais ignorer l’éléphant dans la pièce, c'est-à-dire ma rupture. »

« Si je n’en avais pas parlé et si le public n’avait rien vu de mon mariage et de ma séparation, tout le monde aurait pensé que cela était étrange, que j’avais quelque chose à cacher. Or, je n’ai rien à cacher. »

SUCCÈS

Pour la vedette, seule femme dans l’histoire de la musique pop à avoir eu cinq chansons tirées du même album en première place des palmarès, la raison de l’échec de son mariage ne fait aucun doute : son succès.

« Je pensais que, quand j’aurais trouvé la personne avec qui partager ma vie, je n’aurais pas à choisir entre ma carrière [et l’homme que j’aime]. Que la personne ne se sentirait pas menacée par mon succès. J’ai eu tort », avoue-t-elle dans le documentai­re.

Et on la voit aussi en larmes avant un concert, retardant l’heure de début du spectacle afin de reprendre une contenance. De plus, l’un des réalisateu­rs lui demande, après sa rupture, si Russell Brand lui manque. Katy Perry fond alors en larmes et confie que oui et qu’elle a « tout fait pour que ça marche. »

« J’ai les mêmes valeurs et les mêmes principes, que ce soit au niveau de mon travail ou de ma vie personnell­e, et je ferais tout ce qu’il faut pour que mon mariage ne soit pas un échec. Et j’ai tout fait, tout. Mais cela n’a pas fonctionné. »

Katy Perry: Part of Me est présenteme­nt en salles.

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