Le Journal de Quebec - Weekend
SANS CENSURE ET ENTRAÎNANT
Je n’allais pas au visionnement de Katy Perry: Part of Me à reculons, mais disons que je ne m’attendais pas à grand-chose. J’avais encore en tête le fameux Justin Bieber : Never Say Never de Jon Chu, qui n’était autre qu’un outil de promotion.
Katy Perry : Part of Me est – presque – à l’opposé et m’a plutôt fait penser à Michael Jackson : This Is It, le documentaire de Kenny Ortega chroniquant les répétitions du dernier spectacle que devait présenter le Roi de la pop.
Ici, les deux réalisateurs ont suivi la chanteuse pendant toute sa tournée California Dreams, opération de promotion qui a duré un an et qui a coûté le mariage de la chanteuse à Russell Brand.
Contrairement aux autres documentaires, on n’a pas l’impression qu’il y a eu des bouts peu flatteurs pour la célébrité qui auraient été coupés au montage, que le tout est une oeuvre de contrôle d’image.
Katy Perry est donc montrée au naturel – dans tous les sens du terme – au fil de ce documentaire de 1 h 34 en 3D, qui présente un mélange d’interviews candides et d’extraits de concerts. Pas de maquillage, des larmes, de la fatigue, des doutes, mais aussi une énergie contagieuse, de mignonnes entrevues (dont celle de sa grand-mère, absolument adorable) et des couleurs acidulées qui mettent de bonnes humeurs.