Le Journal de Quebec - Weekend

KARL WOLF dans la téléréalit­é

- Nathalie Boudreau Agence QMI

DUBAÏ | C’est aux abords de la piscine de son hôtel à Dubaï que le chanteur canado-libanais Karl Wolf m’a donné rendez-vous pour l’entrevue. Après avoir assuré la première partie du spectacle de Pitbull, vendredi dernier, dans la même ville, Wolf profitait d’une rare journée de congé pour se prélasser sous le soleil. C’est donc un Karl Wolf détendu qui m’a parlé de son nouvel album et de ses autres projets.

Finally Free, c’est le titre de l’album de Wolf, qui est sorti le 10 juillet. Ce titre-là n’a pas été pigé au hasard. « Je l’ai choisi pour des raisons personnell­es et profession­nelles, a confié le chanteur. J’ai signé avec une nouvelle compagnie de disques au Canada, Universal Music, et ils m’ont donné la vraie liberté de travailler sur ce que je voulais. Je pense que c’est parce que je me suis prouvé quand Africa (reprise de Toto) est sorti et qu’il a été triple platine ou encore avec Carrera et d’autres extraits qui ont été certifiés or. » Le nouvel opus, produit et écrit presque en totalité par Wolf, a des « saveurs dance, reggae, électro-house, mais aussi des influences des 80’s ». On y retrouve d’ailleurs une reprise de la chanson Waiting for a Star to Fall, qui a été popularisé­e à la fin des années 1980 par la formation Boy Meets Girl. C’est la chanteuse canadienne Cassandra Debison (son père est Québécois) qui interprète le duo avec Wolf. Les extraits radiophoni­ques Ghetto Love (nominé au dernier gala des Junos) et Mash It Up figurent aussi sur Finally

Free.

« La chanson Le Dj va nous sauver est en anglais et en français pour le Québec parce que je voulais donner à mes fans québécois some French love », précise Karl Wolf. Et son coup de coeur? C’est la chanson-titre. « Je ne fais pas souvent des chansons très profondes à propos de ma vraie vie, mais quand je le fais, ça signifie beaucoup pour moi. Cette chanson me rappelle mes combats et où je suis rendu aujourd’hui. » Il fait entre autres référence à son père qui a affronté beaucoup d’épreuves, comme la guerre. C’est aussi pour cette raison qu’il se sent libre aujourd’hui, musicaleme­nt parlant, mais aussi pour sa famille à qui il est reconnaiss­ant.

UNE TÉLÉRÉALIT­É SUR SA VIE?

Le projet est dans l’air depuis un moment déjà. C’est le réalisateu­r torontois Paul Telner qui travaille sur le concept de la téléréalit­é The Wolf

Pack qui permettrai­t aux gens d’entrer dans la vie de tournée de Karl Wolf et de son équipe. Une émission où l’on verrait l’envers du décor, des problèmes aux bons coups, mais aussi l’ascension du chanteur sur le marché américain. « Ils m’ont demandé pendant deux ans pour la faire et je dis- ais toujours non… jusqu’à ce que je devienne célibatair­e. Maintenant que je suis seul, c’est plus facile». Même si un pilote de trente minutes a été tourné – et que Wolf risque de le mettre sur le site YouTube prochainem­ent – le projet est actuelleme­nt entre les mains des diffuseurs. Selon le principal intéressé, l’émission pourrait être sur nos petits écrans « probableme­nt l’an prochain ».

ENTRE LE CANADA ET LE MOYEN-ORIENT

Né au Liban en 1979, Wolf a passé sa jeunesse à Dubaï avant de déménager, à l’adolescenc­e, à Montréal, où il a toujours un pied-à-terre. Entre ses propriétés à Toronto et à Montréal et sa famille aux Émirats arabes unis et au Liban, où est son véritable chez-lui? « Difficile à dire, je suis chez moi dans toutes ces villes. » Après avoir insisté sur la question, il avoue tout de même avoir quelques partis pris à chacun des endroits. « Les meilleures filles sont au Québec, ma plage préférée est à Dubaï, pour la

business, c’est à Toronto, et le Liban, c’est d’où je viens, ma grand-mère y habite et elle fait la meilleure nourriture! Mais la meilleure poutine est au Québec! Et moi, je l’aime chez St-Hubert! » Il a rigolé en affirmant être plus salade de chou « traditionn­elle » que « crémeuse »… L’album Finally Free, de Karl Wolf, est sorti le 10 juillet. Il sera en spectacle entre autres au Lebanese Festival d’Ottawa, le 18 juillet, au Live Green Festival, à Toronto, le 21 juillet, et à l’UQTR de Trois-Rivières le 13 septembre.

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