Chantal Machabée

CHEF D’ANTENNE DE 19 H À 23 H À RDS

Chantal Machabée n’a jamais eu peur des défis. Pour plusieurs Jeux, elle a eu l’occasion de suivre l’action de très près, embauchée par le CIO à titre de commentatrice maison. Celle qui en sera à ses 6e Jeux olympiques vivra à l’envers de tout le monde, animant la quotidienne de soir de RDS en direct de Londres. « Je serai en ondes de minuit à 4 h du matin, heure de Londres, et nous logeons à une jeure du site. Je risque de ne pas me coucher avant 6 h. C’est un horaire difficile d’autant plus que dès 7 h-8 h je voudrai suivre les compétitions. Mais c’est tellement fou que l’adrénaline va m’aider. »

L’ENTRAÎNEMENT

« Je me suis toujours intéressée aux sports olympiques. Un bon chef d’antenne doit connaître tous les sports, mais je crois que c’est moins compliqué que d’en commenter un. Reste que couvrir le sport c’est du 7 jours sur 7. On se tient toujours à jour, on fait beaucoup de lecture. C’est vraiment une passion. Et couvrir les Olympiques, rien ne se compare à ça. C’est malade ! »

LE MENTAL

« Impossible d’être complètement impartiale. Quand Alexandre Bilodeau a remporté sa médaille, j’avais les bras dans les airs en studio. Même chose pour la finale de hockey Canada-États-Unis.

Joannie Rochette nous a fait vivre de grandes émotions. J’avais moi-même perdu mon père lors des Jeux de Turin. Quand je l’ai interviewé, j’avais le motton, je la comprenais tellement. Nos athlètes sont exceptionnels. Ce ne sont pas des millionnaires. Ils se sacrifient pendant des années pour leur sport. »

DANS MA VALISE

« Mon laptop pour communiquer avec mes enfants, deux ados de 16 et 17 ans. Au bout d’une semaine sans les voir je m’ennuie. Je pars un mois alors Facebook et Skype me permettront de rester en contact. Sinon, je voyage très léger. »

L’OEIL SUR

« Alexandre Despatie, comme tous les Québécois. Un gars charmant, un athlète extraordinaire. Les Jeux olympiques révèlent des histoires humaines et sportives incroyables. »