DU PAIN SUR LA PLANCHE

Yann Perreau est de retour. Trois ans après Un serpent sous les fleurs, l’auteur-compositeur-interprète lance, le 9 octobre, À genoux dans le désir. De quoi garder occupé celui qui a fait une apparition au spectacle de clôture du Festival d’été de Québec.

Q. À quoi ressemble le reste de ton été?

« Je viens de finir mon album qui va sortir en octobre. Je suis en préparation du spectacle et de la pochette. Sinon, je vais avoir le temps de profiter de l’été. J’ai loué une Westfalia et je m’en vais en vacances avec ma blonde aux îles de la Madeleine et à l’Île-du-Prince-Édouard. »

Q. Les chansons de l’album sont des textes de Claude Péloquin.

« Ce sont des textes que Claude n’a jamais sortis. Il m’a donné trois cents feuilles et m’a dit : joue là-dedans. Finalement, je me suis payé un party. Claude m’a permis de faire des collages, d’arranger les poèmes pour que ça fasse des chansons et que ça ‘’groove’’. Ça donne dix chansons de toute beauté et c’est très éclectique. Ça passe du country à la musique électronique et aux chants marins. Il y en a pour tous les goûts. »

Q. Est-ce plus difficile de partir des textes de quelqu’un d’autre que de tes propres textes pour créer une chanson?

« Ça dépend de comment c’est écrit. Je trouve que lorsque c’est bien écrit, que ça vienne de toi ou un autre, la chanson sort toute seule. Péloquin, il a soixante-dix ans et il écrit tous les jours de sa vie. Chaque phrase a une portée. En même temps, ce n’est pas compliqué. Ce n’est pas de la poésie hermétique. »

Q. Tu auras des invitées sur cet album?

« Sur chacune des chansons, il y a une fille qui m’accompagne : Elisapie Isaac, Ariane Moffatt, Lisa LeBlanc, Catherine Major, Salomé Leclerc, Marie-Pierre Arthur, Ines Talbi, ma blonde. Il y a donc une féminité dans toutes les tounes. Je me suis payé un all-star band de choristes. » Q. Est-ce que certaines vont se joindre à toi sur scène? « Pour les spectacles-lancements à Montréal et Québec, je ne pourrai pas toutes les avoir, mais certaines y seront. Mais je ne peux pas dire de noms encore. »