Le Journal de Quebec - Weekend

HOMME DE TELEVISION BOOMERANG

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Antoine Bertrand craignait ne plus jamais décrocher de rôle après avoir passé quatre ans à coanimer Les enfants de la télé avec Véronique Cloutier. Mais à son grand soulagemen­t, le téléphone a continué de sonner.

«Je suis chanceux: je suis sorti de cette aventure indemne, fait-il remarquer. On connaît trop d’exemples de comédiens qui sont devenus animateurs et qui n’ont jamais pu jouer après. Ça me ferait mal si ça m’arrivait.»

L’animation a toujours intéressé Antoine Bertrand. Au cégep de Saint-Hyacinthe, ses premiers choix de cours étaient articulés autour du domaine. Mais au final, le jeu l’avait emporté.

SANS REGRET

En février 2014, Antoine Bertrand annonçait son départ des

Enfants de la télé. Un an plus tard, l’acteur ne regrette pas sa décision, mais s’ennuie néanmoins du rendez-vous. «L’équipe me manque, dit-il. Le plateau en forme d’arène me manque. Véronique et moi, on était comme deux gladiateur­s dans le studio 42 à Radio-Canada. On était entourés de gens…»

« Les enfants de la télé, c’est un show qui était le fun à faire, mais ça demandait des efforts. Chaque fois, il fallait recréer la magie, créer des moments de folie, faire lever le party… Quand on finissait l’enregistre­ment, on était vidés. Et c’est normal, parce que c’est un gros plateau. Quand tu animes un show comme ça, tu ne peux pas être sur le pilote automatiqu­e. Il faut être bien présent, tout le temps. Il faut que ça soit l’fun, mais il faut que ça soit touchant. Il faut dire des niaiseries, mais il faut aussi laisser parler les autres...»

Antoine Bertrand reviendrai­t volontiers aux commandes d’une émission de télévision, mais pas immédiatem­ent.

Cet automne, les téléspecta­teurs découvriro­nt la série Boomerang à TVA, dans laquelle Antoine et son amoureuse, Catherine-Anne Toupin jouent un couple de trentenair­es obligés de retourner vivre chez leurs parents (Marc Messier et Marie-Thérèse Fortin) après la faillite de leur restaurant.

«Quand je les regardais jouer, j’avais l’impression de voir une vraie famille, raconte le comédien. Je n’avais pas eu ce feeling-là depuis Les Bougon. »

Ça promet...

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