Le Journal de Quebec - Weekend
UN COUPLE... ET SA FAMILLE ›
Imaginez un couple de trentenaires obligé de retourner vivre chez leurs parents après avoir connu des ennuis financiers. Voilà le sort réservé à Catherine-Anne Toupin et Antoine Bertrand dans Boomerang, une comédie qui sera diffusée à TVA en septembre pro
Dans Boomerang, Catherine-Anne Toupin et Antoine Bertrand sont Karine et Patrick, un couple uni traversant une crise.
Comment est né Boomerang?
CATHERINE-ANNE TOUPIN > Ça fait 10 ans que je développe des projets pour la télé. Boomerang, c’est mon quatrième. Les trois autres n’ont pas fonctionné. Pour Boomerang, je nous ai imaginés, Antoine et moi, retourner vivre chez mes parents après un coup dur. Ça doit être rough.
Est-ce émouvant de voir ton idée prendre forme?
C’est hallucinant. Tout le monde appor-
te quelque chose de fantastique.
Travailler en couple, est-ce difficile?
ANTOINE BERTRAND > Étant donné qu’on est «no bullshit» dans la vie, pas du tout. Chez nous, on se dit tout. On fait la même chose au travail. Je connais ma partenaire de jeu. Je sais de quoi elle est capable et vice-versa. Donc quand on peut aller plus loin, on fonce. Ça, c’est cool en tabarnouche.
CATHERINE-ANNE TOUPIN > Que ce soit au théâtre ou en télé, j’aime bien retravailler avec les mêmes personnes, parce qu’au fil du temps et des projets, tu développes une complicité au travail. C’est pour ça qu’on voit souvent les mêmes artistes travailler ensemble. Mon ami Frédéric Blanchette m’a dirigée dans plusieurs pièces de théâtre. Tu ne peux plus aller dans la facilité avec ces gens-là parce qu’ils te connaissent trop bien. Tu ne peux pas sortir tes vieilles cartes. Il faut que tu ailles plus loin.
Avec Antoine, c’est la même chose.
Vos personnages vous ressemblentils?
ANTOINE BERTRAND > Ça part de nos énergies vitales de base. Après, les auteurs exagèrent les traits. Patrick est loud. C’est monsieur débonnaire. Avec lui, y’a jamais rien de grave.
CATHERINE-ANNE TOUPIN > Karine, c’est la Sarah Bernhardt de Brossard. Elle est très mélodramatique.