Le Journal de Quebec - Weekend

ENTRE NOSTALGIE ET NOUVEAUTÉ

Avec Nouveau rêve, René Simard alterne entre passé et présent, nostalgie et nouveauté. Bien entendu, les vieux classiques y seront, dont Ma petite Japonaise, L’oiseau et Mon nom est Pascale. Les spectateur­s entendront également plusieurs extraits du derni

- Marc-André Lemieux,

L’OISEAU 1971

«C’est le premier gros succès de ma carrière. En spectacle, ça devient un duo virtuel avec moi-même. Quand j’ai dû sélectionn­er les chansons du show, c’était un incontourn­able. Avec La vie chante, ça fait partie des chansons que les gens veulent entendre.»

L’HOMME SUR LA LUNE 2015

«C’est la chanson avec laquelle on ouvre le spectacle. C’est une chanson qui parle de bonheur et d’amitié. Ça nous met dans un état d’esprit festif. C’est assez communicat­if. Ce n’est pas une chanson connue, mais elle nous permet de commencer le show en beauté parce qu’elle véhicule un message positif.»

QUE RESTE-T-IL DE NOS AMOURS ? 1942

«C’est une chanson qui apparaît sur Hier… Encore, mon album de 2003. Guy St-Onge avait signé les arrangemen­ts. C’est une chanson que j’ai toujours aimée. C’est important d’être nostalgiqu­e de temps en temps! La nostalgie, ça nous rappelle qui on est. Ça fait rejaillir certains sentiments qu’on n’oserait peut-être jamais montrer. Cela dit, je n’ai jamais été le type de gars qui passe son temps à penser au passé. Au contraire. Je préfère regarder en avant. Pour moi, c’est presque toujours what’s next? »

FOR ONCE IN MY LIFE 2015

«C’est une chanson de Stevie Wonder, un gars qui m’a toujours inspiré parce qu’il était différent. C’est un gars qui ne l’a pas eu facile. Ce n’est pas par hasard que j’ai choisi de reprendre une de ses chansons. Ça fait référence à mes enfants. Parce que, pour moi, Stevie Wonder, c’est un exemple de persévéran­ce. Il continue de prouver que les limites, elles sont dans nos têtes. Tout le monde peut réaliser de grandes choses, mais trop souvent, on est son propre obstacle.»

UN NOUVEAU RÊVE 2015

«Ça parle d’espoir. C’est particuliè­rement important d’en avoir aujourd’hui, compte tenu de tout ce qui se passe dans le monde. Les bulletins de nouvelles sont alarmants, les nouvelles sont mauvaises… Je me considère chanceux de faire ce métier. Je suis comme un clown. Et c’est important d’avoir des clowns. C’est ce qui garde l’espoir en vie. La culture, le divertisse­ment… Ça sert de bouée de sauvetage. Ça nous aide à oublier, ne serait-ce qu’un instant, nos problèmes […] Avec mon spectacle, j’espère être capable de faire oublier aux gens leurs malheurs pendant deux heures.»

À CHACUN SES ARMES 2015

«Yves Morin a écrit les paroles. C’est une chanson cachée sur mon dernier disque. Ça parle des différente­s façons d’affronter un problème. Chaque personne réagit différemme­nt face aux épreuves. Ça parle aussi de respect, un mot qui est de plus en plus galvaudé. Il faut respecter les choix de l’autre. C’est la chanson avec laquelle je termine le show. Je veux laisser les gens sur cette réflexion. Pour moi, c’est important de montrer des nuances. Parce que passer deux heures sur scène la patte en l’air, le sourire aux lèvres à être heureux, heureux, heureux… Le monde va finir par avoir mal au coeur!»

DISCO INFERNO 1976

«Ça fait partie d’un medley disco, avec How Deep is Your Love des Bee Gees et Love is in the Air de Martin Stevens. Le disco, j’ai toujours trouvé ça drôle. Dans ma tête, c’est comme un char allégoriqu­e musical. Ça fait lever le party!»

MIDOLI IRO NO YANE 1973

«Ça veut dire La maison au toit vert. C’est la chanson qui a ouvert le bal au Japon. Quand je suis arrivé au Japon en 1973, j’ai participé au Festival internatio­nal de Tokyo. Frank Sinatra m’a remis le prix du meilleur chanteur. Pour moi, côté carrière, c’est un moment important. Je voulais le souligner.»

TAKE ME HOME 2015

«C’est une façon pour moi de souligner mon retour sur scène. J’ai fait toutes sortes d’affaires dans cette industrie: la chanson, la direction artistique, la mise en scène, la comédie, la production… Mais aujourd’hui, je reviens à mon premier métier, qui est celui de chanteur. Avec Take Me Home, c’est comme si je demandais au public de m’accepter de nouveau. C’est une chanson légère avec une touche de country.»

CHANTONS SOUS LA PLUIE 2015

«Je devais inclure quelques extraits de comédies musicales, mais j’ai fait très attention à ne pas faire trop de chansons en anglais. C’est pour ça que j’ai décidé de faire Chantons sous la pluie et pas Singing in the Rain. Pour moi, la langue française, c’est important. On est un petit territoire en Amérique. C’est important de garder notre français en vie. Quand j’entends parler des radios qui veulent réduire les quotas de musique francophon­e, ça m’inquiète. C’est une menace à notre créativité. Les artistes ont déjà assez de difficulté à faire entendre leurs chansons… On s’en va où?»

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RÊVE
NOUVEAU RÊVE
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PHOTO CHANTAL POIRIER, LE JOURNAL DE MONTRÉAL

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