Le Journal de Quebec - Weekend

– MICHAEL SEA

- Sandra Godin Le Journal de Québec

Après Robby Johnson et la Saguenéenn­e Janie Bouchard, voilà qu’un autre artiste de chez nous part à la conquête de Nashville. Michael Sea, qui a lancé l’an dernier son premier album francophon­e aux sonorités pop country, s’y est établi pour deux mois.

L’auteur-compositeu­r-interprète originaire de Québec est parti seul dans le but de se faire des contacts et de s’inspirer pour de nouvelles compositio­ns.

«Les contacts, les gros noms sont très accessible­s, contrairem­ent à ce qu’on pourrait croire. Les gens importants dans l’industrie vont prendre des bières dans des bars avec tout le monde. C’est comme ça que Chris Stapleton s’est fait remarquer», souligne l’artiste de 28 ans.

Un soir, Michael Sea est allé voir une jeune chanteuse en prestation dans un bar du Tennessee. Il a aimé ce qu’il a entendu, puis il est allé lui taper sur l’épaule pour lui dire qu’il serait prêt à travailler avec elle. Aussi simple que ça.

«Ici, c’est la façon de faire. Tout le monde est accessible. C’est facile, mais ça prend quand même le courage d’aller seul dans un bar et de se faire des contacts», précise-t-il.

Installé chez un couple qui fait aussi de la musique et qui loge des artistes d’un peu partout dans le monde lors de leur passage à Nashville, Michael Sea se concentre sur l’écriture de chansons. «Je suis ici pour ça. Jusqu’à maintenant, j’ai fait quelques collaborat­ions avec des auteurs d’ici. J’ai quatre chansons écrites», raconte-t-il.

Malgré la densité du bassin d’artistes et le nombre de personnali­tés influentes dans l’industrie de la musique qu’on trouve à Nashville, Michael Sea affirme qu’il n’est pas si difficile de trouver sa place dans la «Ligue nationale des musiciens», considère-t-il.

«C’est une ville qui est inspirante. Tu tournes un coin de rue, il y a quelqu’un qui joue de la musique. Tu ne peux pas être à la meilleure place pour t’inspirer, ça, c’est certain.»

Depuis son arrivée, il a constaté que la réalité est bien différente de ce à quoi il s’attendait.

«Souvent, on pense qu’à Nashville, c’est les bottes et les chapeaux de cowboys, mais pas du tout. Honnêtemen­t, c’est loin de ça. Je remarque beaucoup de hipsters, de jeunes... Ça s’élargit du côté musical. Il y a beaucoup de musique pop, de rock, même de musique électroniq­ue.»

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