Le Journal de Quebec - Weekend

QUI PEUT DÉTRÔNER GUYLAINE TREMBLAY ?

La série québécoise Marche à l’ombre a été présentée au public français au festival Séries Mania, avec pour ambassadri­ces de charme les deux vedettes, Laurence Leboeuf et Catherine Brunet. Le Journal les a rencontrée­s pour discuter de la deuxième saison,

- Malik Cocherel Collaborat­ion spéciale

Laurence Leboeuf, Josée Desrosiers, Marc Poulin et Catherine Brunet.

Pour sa 7e édition, le prestigieu­x festival Séries Mania a mis en place une compétitio­n internatio­nale pour récompense­r les meilleures séries de la planète. Seul représenta­nte du Canada, Marche à l’ombre, diffusée à Super Écran, a été sélectionn­ée dans la catégorie des séries francophon­es.

«C’est très flatteur d’avoir été choisi parmi de très bonnes séries», a confié au Journal le producteur de Marche à l’ombre Marc Poulin, qui a fait le voyage à Paris avec sa coproductr­ice Josée Desrosiers, et les deux actrices vedettes de la série, Laurence Leboeuf et Catherine Brunet.

Avant la remise des prix demain le 24 avril, par un jury composé de journalist­es de la presse internatio­nale, Marche à l’ombre a été accueillie chaleureus­ement par le public français qui découvrait la série pour la première fois. «On sent qu’il y a un vrai intérêt ici, a ajouté Marc Poulin. Et je crois que de plus en plus de séries québécoise­s vont s’exporter à l’étranger, notamment en France.»

UNE SÉRIE ULTRA-RÉALISTE

Cette série dramatique suit des criminolog­ues chargés de la réinsertio­n de détenus en liberté conditionn­elle dans une maison de transition. Beaucoup ont louangé le réalisme de Marche à l’ombre qui ne recule devant aucune image crue, qu’il s’agisse de nudité ou de violence. «J’ai moi-même travaillé comme intervenan­te et mes anciennes collègues en maison de transition m’ont dit que la série dépeignait très bien ce milieu», nous a dit la productric­e Josée Desrosiers.

Parmi les principaux personnage­s de Marche à l’ombre, celui de Rachel incarné par Laurence Leboeuf est, sans doute, celui qui a été le plus malmené au cours de la première saison. L’intervenan­te du centre Le Phoenix a eu le plus grand mal à maintenir à flot sa vie, tant profession­elle que personnell­e. Et ses malheurs sont loin d’être finis. «C’est le fun d’avoir un personnage qui est pris dans ces méandres-là», s’est malgré tout réjouie Laurence Leboeuf, qui nous a aussi dévoilé ce qui attendait Rachel pour la deuxième saison. «L’histoire reprend un an après la fin de la première saison. Et elle essaye de contrôler ses ups and downs par des médicament­s.»

UN ÉCHO À PARIS ET BRUXELLES

Ces difficulté­s vont pousser Rachel à se rapprocher d’Audrey (jouée par Catherine Brunet), avec qui elle a pourtant été souvent en désaccord au cours de la première saison. La relation entre les deux intervenan­tes, aux idées radicaleme­nt opposées (contrairem­ent à Rachel, Audrey n’a jamais cru à la réinsertio­n des criminels), va ainsi prendre une nouvelle dimension. Ce qui n’est pas pour déplaire à Catherine Brunet. «On a installé quelque chose de fort à la saison 1. Et on va encore plus loin je pense, à la saison 2. Avec les nouveaux personnage­s, ça va aussi un peu brasser les choses.»

Parmi ces nouveaux personnage­s (essentiell­ement des détenus joués par Jean-François Mercier, Alexis Martin et Martin Dubreuil), il y en a un qui devrait faire jaser, sous les traits de l’acteur FélixAntoi­ne Duval. «Avant les attentats de Paris et de Bruxelles, Ian (Lauzon, le scénariste de Marche à l’ombre) avait déjà évoqué l’idée de voir arriver dans la série un détenu qui s’est radicalisé», a révélé Marc Poulin au Journal. «Et c’est un personnage qui va prendre une place intéressan­te au fil des épisodes.»

Il faudra patienter jusqu’à l’automne pour découvrir à Super Écran la deuxième saison de Marche à l’ombre.

 ??  ??
 ??  ?? SOPHIE LORAIN
SOPHIE LORAIN
 ??  ?? JULIE SNYDER
JULIE SNYDER
 ??  ?? SARAH-JEANNE LABROSSE
SARAH-JEANNE LABROSSE
 ??  ?? JULIE LE BRETON
JULIE LE BRETON
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from Canada