Le Journal de Quebec - Weekend

Faire cohabiter télé et chantier de constructi­on

Tourner une émission de télé sur un chantier n’est pas une mince affaire. Coordonner un horaire de tournage et de constructi­on, c’est compliqué.

- Sandra Godin sandra.godin @quebecorme­dia.com

Après avoir appris des mésaventur­es de la première saison et avoir effectué quelques ajustement­s, Flip de

fille revient mercredi avec une émission encore plus rythmée, où non pas une, mais trois maisons seront «flippées» simultaném­ent. Entrevue avec la pétillante Marie-Jeanne Rivard.

«On a mis la barre plus haut cette année», dit celle qui a plus d’une vingtaine d’opérations d’achatreven­te (flip) sous son casque, c’est-à-dire qu’elle achète des maisons, les rénove, puis les revend.

Marie-Jeanne Rivard avait acheté une maison l’été dernier, mais, finalement, elle a fait une offre aux propriétai­res de deux autres maisons voisines. «J’ai fait une offre basse pour le fun, et il a accepté. Je me suis retrouvée avec trois projets!»

L’an dernier, les tournages ont été faits sur une courte période, et elle a dû jongler avec toutes sortes de retards et d’imprévus.

«On avait un peu de difficulté à suivre le chantier pour ça, car je devais finir des pièces en avance, quand tout le reste était sur le rough, juste pour le tournage. Ça devenait extrêmemen­t compliqué», raconte-t-elle.

BEAUCOUP DE DÉFIS

Marie-Jeanne Rivard raconte que la télé a été un défi supplément­aire pour elle, mais qu’elle aime ce nouveau chapeau qu’elle porte sur les chantiers. Elle n’aspirait pas vraiment à devenir animatrice, mais donner des conseils sur l’achat-revente, elle le faisait tous les jours.

«Je fais des soupers avec des amis pour expliquer comment je fais, donner des trucs... Pour moi, ça devient assez facile comme job, car j’explique quelque chose que je connais très bien et j’adore ça.»

Cette année, le tournage de l’émission, qui détaille chaque étape du processus, de l’achat à la démolition et à la reconstruc­tion complète, s’est déroulé entre mai et novembre.

«L’intention de la deuxième saison, c’était vraiment de suivre la réalité, de ne pas forcer les choses et de ne pas enregistre­r des trucs quand ce n’est pas le temps. La télé, c’est quelque chose qui est organisé au quart de tour, pour ne pas perdre de temps. Mais, moi, il y a aussi des imprévus, des équipes qui ne rentrent pas... Il faut toujours être prêt à s’adapter, à avoir un plan B. Ça prend une super bonne organisati­on des deux côtés.»

UN HÔTEL

En plus des trois maisons, Marie-Jeanne Rivard ne construit rien de moins qu’un hôtel en parallèle. Elle est propriétai­re du BoxHotel, en plein coeur du Quartier des spectacles, dans le but de faire concurrenc­e à Airbnb, mais «de façon légale».

«Ce sont 20 miniappart­ements d’environ 300 pieds carrés. Ce sont des mobiliers modulaires. C’est comme se louer un appartemen­t, mais dans un complexe hôtelier. On peut avoir les services de l’hôtel, soit spa, restaurant­s, café, bar, gym, le service aux chambres aussi. Mais si on veut juste un appartemen­t pour profiter de Montréal la fin de semaine, c’est le juste milieu.» La deuxième saison de Flip de fille débute le mercredi 4 mai, à 21 h 30, à MOI&cie.

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