Le Journal de Quebec - Weekend
MELBOURNE TOUJOURS LA PLUS AGRÉABLE
RELAXNEWS | L’Australie et le Canada dominent une fois encore le classement des villes offrant la plus grande qualité de vie au monde réalisé chaque année par The Economist. Alors que Melbourne reste en tête, la capitale française subit de plein fouet les effets des attentats terroristes, chutant à la 32e place.
La deuxième ville la plus peuplée d’Australie a maintenu son avance sur les 140 autres villes de la planète sondées pour ce rapport, et s’impose devant Vienne et trois villes canadiennes, à savoir Vancouver, Toronto et Calgary.
Aucune ville américaine ni asiatique ne figure en bonne place dans ce classement, qui tient compte de cinq grandes catégories: la stabilité, le système de santé, la culture, l’environnement et les infrastructures.
Les analystes soulignent que les villes du haut du tableau partagent de nombreux dénominateurs communs. Ce sont des villes de taille moyenne situées dans des pays riches, avec une densité de population relativement basse. Elles proposent de nombreuses activités récréatives, un faible taux de criminalité et de bonnes infrastructures.
L’IMPACT DU TERRORISME
Le rapport mentionne aussi que même si le top 5 reste inchangé, l’instabilité mondiale et la menace terroriste ont considérablement modifié le paysage. Sydney se trouve reléguée au-delà des dix premières places et Hambourg (Allemagne) chute à la 10e place.
Paris, à la 32e place du classement, enregistre l’une des plus fortes chutes «du fait de la recrudescence d’attaques terroristes qui ont frappé la ville et d’autres régions du pays au cours des trois dernières années», peut-on lire dans le rapport.
Mais le terrorisme n’est pas seul responsable de ce recul. «New York, Londres, Paris et Tokyo sont de prestigieuses villes qui offrent un grand nombre d’activités récréatives, mais elles souffrent d’une plus forte criminalité, d’embouteillages et de problèmes de transports publics», autant d’aspects négatifs qui nuisent au bien-être quotidien, poursuivent les analystes de The Economist.
Mais Paris n’arrive cependant pas au niveau des villes les «moins agréables» de la planète, où règnent souvent la guerre civile ou l’extrême pauvreté, à savoir Damas, Tripoli ou Lagos.