Le Journal de Quebec - Weekend

LA MAGIE TIM BURTON OPÈRE ENCORE Miss Peregrine et les enfants particulie­rs

La nouvelle génération a enfin trouvé un digne successeur à la saga Harry Potter avec Miss Peregrine et les enfants particulie­rs, une formidable épopée située à mi-chemin entre les aventures du célèbre sorcier et celles des X-Men. ∫ ∂∂∂∂∂ Σ

- Bruno Lapointe Le Journal de Montréal

Avec Miss Peregrine et les enfants particulie­rs, Tim Burton pousse la porte d’un orphelinat où sont réunis de jeunes pensionnai­res pour le moins singuliers; on y retrouve une fillette à la force surhumaine, une autre qui peut émettre du feu, un garçon au corps rempli d’abeilles... Bref, le genre d’enfants qu’on ne rencontre pas tous les jours.

Le jeune Jacob, croyant à tort qu’il est un adolescent tout ce qu’il y a de plus normal, devra trouver sa propre particular­ité quand les ennemis de Miss Peregrine tenteront d’envahir leur quotidien et d’anéantir leur petite colonie.

PAS SEULEMENT POUR ENFANTS

Lancé en 2011, le roman de Ransom Riggs a trôné en tête de liste des romans pour enfants les plus vendus selon New York Times pendant plus d’un an. Mais, même si le récit s’adresse d’abord aux jeunes, le film de Tim Burton ne s’adresse pas qu’aux gamins. En fait, ce sont surtout les plus vieux, soit les adolescent­s et les jeunes adultes, qui y trouveront leur compte.

Dès les premières scènes, on reconnaît l’esthétique visuelle marquée de Tim Burton. Et on comprend vite que l’homme qui nous a offert Edward aux mains d’argent et autres Beetlejuic­e était le candidat idéal pour porter à l’écran les mots de Ransom Riggs.

Le cinéaste insuffle à chacun de ses univers et chacun de ses tableaux son esthétique visuelle singulière, où la majesté et le glauque se côtoient dans une harmonie et une cohésion inattendue, quoique toujours efficace.

PLUSIEURS LONGUEURS

C’est d’ailleurs à ce niveau que se situe la principale force de Miss Peregrine et les enfants particulie­rs. Toujours beau (magnifique, même), le film tend par moments à s’étirer. D’une durée de plus de deux heures, le récit aurait grandement bénéficié d’un scénario plus concis et quelques resserreme­nts apportés à l’intrigue ici et là.

N’empêche, que ce soit pour la signature visuelle de Tim Burton, ou encore pour une Eva Green délicieuse­ment excentriqu­e en directrice de pensionnat, Miss Peregrine et les enfants particulie­rs vaut le détour. Espérons que ces deux-là feront à nouveau équipe pour les potentiell­es adaptation­s cinématogr­aphiques des deux autres romans de la série.

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 ??  ?? Miss Peregrine et les enfants particulie­rs. Un film de Tim Burton, avec Eva Green, Asa Butterfeld et Samuel L. Jackson. À l’affiche. Eva Green se transforme en Miss Peregrine, la directrice de l’orphelinat où elle accueille ses enfants particulie­rs.
Miss Peregrine et les enfants particulie­rs. Un film de Tim Burton, avec Eva Green, Asa Butterfeld et Samuel L. Jackson. À l’affiche. Eva Green se transforme en Miss Peregrine, la directrice de l’orphelinat où elle accueille ses enfants particulie­rs.

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