Le Journal de Quebec - Weekend

LE SUCCÈS DE ROBBY UNE AFFAIRE DE FAMILLE

- Cédric Bélanger Le Journal de Québec

NASHVILLE | Sylvain Robitaille ne serait pas devenu Robby Johnson sans le soutien de tous les instants de sa blonde Pier-Anne Lachance. Plus qu’un couple, les deux Beaucerons forment une équipe à toute épreuve dans leur conquête de Nashville.

Elle veille à tout ou presque: la paperasse, contacter les médias au Québec, gérer l’agenda et veiller au bien-être de leurs deux enfants, Rose-Alice et Pier-Hugo.

Pourtant, Pier-Anne Lachance, qui a laissé tomber son boulot de chargée de projet en relation de travail pour suivre son amoureux aux États-Unis, joue la carte de la discrétion quand on lui demande de définir son rôle dans le projet Robby Johnson.

«À Nashville, ce n’est pas bien vu quand la femme d’un artiste s’implique dans son projet, explique-t-elle. C’est pour cette raison que je ne parle pas beaucoup. Je suis très prudente. La blonde de Jason Aldean s’est impliquée et ça n’a pas fonctionné.»

Sa discrétion ne l’empêche pas de lui faire savoir ce qu’elle pense de ses chansons.

«Oui, mais je ne suis pas là pour lui enlever de la créativité ou lui dire comment faire sa job. Je donne mon opinion, mais ils ne m’écoutent pas tout le temps. Et c’est très bien comme ça. C’est lui qui chante après tout.»

MAL DU PAYS

Établie à Franklin, une banlieue de Nashville où résident plusieurs stars comme Justin Timberlake et Keith Urban, la petite famille goûte pleinement l’aven- ture américaine même si le mal du pays les tenaille. Si Rose-Alice s’est bien adaptée à l’école secondaire, le jeune Pier-Hugo, qui est en troisième année, a souvent besoin des bras réconforta­nts de sa maman.

«Cette année, je ne cacherai pas que je trouve ça difficile. Ma mère a fait un ACV cet été et je me sens loin», dit Pier-Anne.

Même son de cloche du côté de Robby Johnson. Il est heureux à Nashville, assure-t-il, mais il lui manque un petit quelque chose.

«Ça fait du bien de retourner au Québec. Ce que j’ai vécu au Capitole, ce que je vais vivre aux Fêtes en Beauce, ça prend ça. La famille, les amis, le français. Mes journées se passent en anglais ici. Quand je retourne au Québec et que les gens me parlent en français, ça résonne jusqu’au plus profond de moi-même.»

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