Le Journal de Quebec - Weekend
STEPHAN McNICOLL CONTINUE DE FONCER
Trois années après son passage à La Voix et deux ans après le lancement de son simple Tomber en amour, Stephan McNicoll débarque avec une troisième collection de chansons. Un disque qui s’intitule Foncer et qui représente toutes les couleurs musicales qui l’habitent.
Le chanteur originaire de Gatineau avoue que l’accouchement de Foncer, qui suit un album éponyme en français et Contradictions of Life, en anglais, en 2006, n’a pas été facile. Négociations, changement de partenaires, financement de l’album, le processus, explique-t-il, a été laborieux et difficile.
L’attente aura été longue, mais l’auteur-compositeur-interprète est comblé par le produit fini.
«Cet album est une belle carte de visite diversifiée, qui démontre qui je suis et toutes les couleurs qui m’habitent. C’est un disque qui me ressemble», a-t-il laissé tomber, lors d’un entretien.
Le chanteur et guitariste aborde, dans ses chansons, ce qui se passe dans sa vie, l’amour, l’amitié, son fils et il parle des gens qui l’entourent.
COEUR DE ROCKEUR
Sur Foncer, Stephan McNicoll s’est attaqué à Coeur de rockeur de Julien Clerc, une chanson qu’il adore.
Il était conscient, toutefois, qu’il s’attaquait à quelque chose de gros en reprenant ce titre.
«J’ai pris une grosse chance et je pense que je l’ai bien rendue», a-t-il fait remarquer.
Stephan McNicoll s’avoue extrêmement reconnaissant de son passage à La Voix. Sans cette participation, il n’est pas certain que Foncer aurait pu voir le jour.
«Lorsque je suis arrivé avec la pièce Tomber en amour, les radios savaient qui j’étais. J’avais fait ma marque et les gens me reconnaissaient. C’est une visibilité qui ne s’achète pas», a lancé l’auteur, compositeur et interprète.