Le Journal de Quebec - Weekend
LES 5 PRÉSIDENTS LES PLUS MARQUANTS DU PETIT ÉCRAN
Les présidents fictifs font partie du paysage télévisuel depuis plusieurs années aux États-Unis. À quelques jours des élections américaines opposant Hillary Clinton à Donald Trump, jetons un coup d’oeil aux présidents fictifs les plus marquants du petit é
1 FRANK UNDERWOOD House of Cards
Brillamment interprété par Kevin Spacey, Frank Underwood, cet homme aux initiales évocatrices (F.U.) a gravi les échelons à (grands) coups de manigances, mensonges et meurtres. Initialement whip du parti démocrate (saison 1), Frank Underwood est devenu vice-président (saison 2) avant d’atteindre son but et d’obtenir les commandes du pays de l’oncle Sam. Épaulé par Claire (Robin Wright), son épouse également assoiffée de pouvoir, il fascine et effraie les abonnés de Netflix depuis 2013. Voilà l’exemple parfait d’un personnage qu’on aime détester. Les Underwood devraient d’ailleurs reprendre du service l’an prochain.
2 DAVID PALMER 24 Interprété par Dennis Haysbert, David Palmer est débarqué au petit écran en novembre 2001, bien avant que Barack Obama devienne le 44e président des États-Unis. Pourquoi ce parallèle? Parce qu’aux dires de certains observateurs, 24 aurait permis à plusieurs Américains d’apprivoiser l’idée d’avoir un président noir, chose qui paraissait invraisemblable au siècle dernier. On observe le même phénomène depuis quelques années, mais avec une femme. En effet, plusieurs séries dramatiques ont mis en scène des présidentes, comme State of Af
fairs et Commander-in-Chief. Seul hic: ces séries ont été annulées après quelques épisodes, faute de cotes d’écoute satisfaisantes. Estce mauvais signe pour Hillary? 3 JED BARTLET The West Wing Jed Bartlet, c’est le président dont tout le monde rêve… ou presque. Démocrate plutôt libéral originaire du New Hampshire, cet ancien professeur d’économie est intelligent et cultivé. C’est aussi le président le plus éloquent de l’histoire du petit écran. Un titre peu sur- prenant, puisque The West Wing a été créé par Aaron Sorkin, un scénariste qui raffole des longs monologues, comme en font foi ses autres séries ( The Newsroom, Sports Night) et longs métrages ( A Few
Good Men, The Social Network). Campé par Martin Sheen, Bartlet devait – au départ – apparaître dans seulement quelques scènes du drame politique, puisque les intrigues devaient être articulées autour des personnages qui l’entouraient. Mais les téléspectateurs l’ont adopté si rapidement qu’il est devenu le point central du feuilleton. 4 SELINA MEYER Veep Au départ, Veep brossait le portrait de Selina Meyer, une politicienne incompétente et blasée occupant le poste (peu convoité) de vice-présidente des ÉtatsUnis. L’«héroïne» (notez bien les guillemets) n’a pas vraiment changé au fil des saisons. Mais son statut, oui. Toujours aussi pathétique, ignorante et égocentrique, elle s’est toutefois retrouvée aux commandes du pays après la démission du président. Délicieuse satire politique, Veep a permis à Julia Louis-Dreyfus d’être sacrée Meilleure actrice comique aux Emmy Awards à cinq reprises. Et selon toute vraisemblance, cette série de victoires se poursuivra l’an prochain puisque HBO a commandé une sixième saison.
5 GEORGE W. BUSH Saturday Night Live
Certes, il s’agit d’une parodie, mais le George W. Bush de Will Ferrell a tellement marqué les esprits qu’il était impossible de dresser la liste des présidents notoires du petit écran sans en faire mention. Faisant habilement ressortir le côté maladroit, naïf et niais du véritable homme politique, le comédien a enragé plusieurs républicains et ravi autant de démocrates durant ses années à Sa
turday Night Live. Parmi les autres imitations présidentielles particulièrement réussies du rendez-vous humoristique, citons le désopilant Bill Clinton de Darrell Hammond. Le Donald Trump d’Alec Baldwin frappe également fort, mais puisque le milliardaire n’a pas encore remporté les élections, il est disqualifié. Et souhaitons que ça demeure ainsi après mardi.