Le Journal de Quebec - Weekend

L’AVENTURE INCROYABLE DE MAX LAFERRIÈRE

Après avoir joué de petits rôles dans L’imposteur, Mensonges, Trauma, 30 Vies, Toute la vérité et Mauvais karma, le comédien québécois Max Laferrière apparaît cet automne dans The Art of More, une série américaine mettant en vedette Dennis Quaid qui explo

- Marc-André Lemieux Le Journal de Montréal marc-andre.lemieux @quebecorme­dia.com

Créée par Chuck Rose et produite par Brendan Kelly ( Weeds), The Art of More est diffusée aux États-Unis sur Crackle, le Netflix de Sony. Mise en ligne à pareille date l’an dernier, sa première saison avait récolté plus de 2 millions de visionneme­nts après un mois. Sa deuxième saison, dans laquelle Max Laferrière effectue son entrée en scène, sera lancée mercredi. Ce dernier donne notamment la réplique à Kate Bosworth, ancienne star des films pour adolescent­s Blue Crush (2002) et Win a Date With Tad Hamilton (2004).

La série a été tournée au centre-ville de Montréal cet été. En entrevue au Journal, Max Laferrière parle d’une «aventure incroyable».

«Je suis privilégié d’avoir pu faire partie d’une aussi belle équipe, déclare celui qui apparaît dans 7 des 10 nouveaux épisodes. C’étaient de longues journées, mais c’était vraiment, vraiment bien comme expérience. J’ai essayé de profiter de chaque moment.»

LA PIQÛRE

Max Laferrière a commencé à s’intéresser au jeu à un très jeune âge. Il dit avoir eu la piqûre à l’école primaire lors d’une adaptation théâtrale d’une fable de La Fontaine dans laquelle il campait un chien. «En arrivant sur scène dans le costume que ma mère m’avait fait, tous les parents s’étaient mis à rire. Ma première réplique, c’était de japper. Et j’ai jappé tellement fort que tout le monde a arrêté de rire d’un coup. Ça m’a tellement allumé! À partir de ce moment-là, je savais que c’était ça que je voulais faire dans la vie.»

Bien qu’en son for intérieur, Max Laferrière savait qu’il voulait devenir comédien, le jeune homme a hésité durant plusieurs années avant de faire le grand saut. C’est finalement à l’université qu’il a décidé de plonger.

Parfaiteme­nt bilingue, il travaille aussi en anglais, mais son objectif n’a jamais changé. «Mon but, c’est de jouer en français au Québec. J’aimerais beaucoup côtoyer les grands.»

CASCADEUR

Max Laferrière poursuit également une carrière de cascadeur depuis quelques années. Il a notamment été la doublure de Joseph Gordon-Levitt dans The Walk de Robert Zemeckis ( Forrest Gump, Cast Away), et plus récemment de Jeremy Renner dans The Arrival, le nouveau drame de science-fiction de Denis Villeneuve. Ses habiletés l’ont aussi amené à travailler comme artiste de «motion-capture» sur quelques jeux vidéo, comme Assassin’s Creed et For Honor d’Ubisoft.

«Je suis un gars très actif. Je recherche l’adrénaline dans tout ce que je fais, mais ma passion première, c’est le jeu», souligne-t-il.

PRENDRE LES DEVANTS

Loin d’être du genre à attendre patiemment la sonnerie du téléphone, Max Laferrière a également écrit et produit son premier long métrage en 2015.

Intitulé The Badge, ce film réalisé par Joseph Antoine Clavet met en vedette Vincent Leclerc, le Séraphin des Pays

d’en haut, dans la peau d’un détective vertueux. Laferrière y campe un policier sur lequel pèsent des soupçons de corruption.

«C’est un court métrage qui s’est transformé en film, explique le touche-à-tout. Comme p’tit gars, j’avais toujours voulu faire un film de police. Et j’aime bien prendre les devants.»

AU THÉÂTRE

Max Laferrière continuer de jouer en anglais cet automne. Depuis mercredi, il foule les planches du MainLine Theatre de Montréal dans Misery, l’adaptation théâtrale du célèbre roman de Stephen King mise en scène par Dale Hayes. Il interprète Paul Sheldon, l’auteur kidnappé, un rôle popularisé par James Caan au cinéma.

«Notre plus grand défi, c’est de faire oublier le film aux spectateur­s. C’est pour ça qu’on a travaillé fort pour aller chercher l’essence des personnage­s.»

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