Le Journal de Quebec - Weekend

AVENTURE INCROYABLE AVEC LE TRANS-SIBERIAN ORCHESTRA

- Yves Leclerc

Rosa Laricchiut­a a vécu avec le Trans-Siberian Orchestra l’aventure artistique la plus importante de sa carrière. La chanteuse originaire du Nouveau-Brunswick pourrait poursuivre son associatio­n avec le collectif métal symphoniqu­e américain au-delà de cette tournée de 51 spectacles qui s’est terminée le 31 décembre à Seattle.

La finaliste de la saison 2015 de l’émission La Voix faisait partie de l’équipe Ouest qui a parcouru durant sept semaines l’Ouest américain.

«C’était incroyable. Je n’avais jamais vécu quelque chose comme ça. Nous étions traités comme des rock stars. Avant chaque spectacle, je regardais partout autour de moi et je n’en revenais pas. Les éclairages et la pyrotechni­e étaient incroyable­s, stimulants et à couper le souffle», a-t-elle laissé tomber, lors d’un entretien.

La chanteuse était du numéro d’ouverture et en vedette dans les pièces Good King Joy et The Night Conceives. Rosa Laricchiut­a pourrait poursuivre cette associatio­n avec le Trans-Siberian Orchestra.

«C’est quelque chose qui est en discussion et j’espère que ça va se concrétise­r. Ça va se décider au cours des prochains mois», a-t-elle indiqué, faisant référence à l’enregistre­ment du prochain album de la formation et de la prochaine tournée hivernale qui partira sur la route en novembre 2017.

«J’étais solide sur les planches et ma voix n’a jamais craqué. C’est ce que les gens du Trans-Siberian Orchestra, qui m’ont surnommée “la machine”, recherchen­t. Tout le monde était en amour avec ma voix rauque. Éric Lapointe a eu raison de me suggérer de mettre l’emphase sur cet aspect», a-t-elle fait remarquer.

UN BLUES

La chanteuse, qui a rencontré Paul Rodgers, ex-chanteur de Bad Company, et Michael Anthony, l’ex-bassiste de Van Halen, avoue qu’elle a vécu une sorte de blues à la fin de cette série de 51 spectacles.

«Les trois premières journées qui ont suivi la tournée ont été difficiles. C’était un peu bizarre. J’étais habituée à la routine avec les voyages dans l’autobus, les spectacles et l’entourage. Les choses se sont remplacées au bout d’une semaine», a-t-elle raconté.

Cette aventure avec le Trans-Siberian Orchestra a guidé la chanteuse qui a un album en français à son actif et qui travaille en ce moment sur des chansons en anglais, lesquelles pourraient se retrouver sur un mini-album.

Rosa Laricchiut­a a décidé de s’éloigner des textures pop-rock qu’elle souhaitait privilégie­r pour plonger dans le hard-rock.

«J’ai changé d’idée. Le hard-rock, c’est ce que je suis. Il n’y en a pas beaucoup ici au Québec», a-t-elle fait savoir.

À LA PIÈCE

Le travail d’écriture est commencé et elle pourrait lancer un premier simple en juin. Elle prévoit, pour l’instant, lancer ses chansons, à la pièce, sur le portail iTunes.

«Avec les ventes d’albums qui sont sur le déclin, j’ai plus l’intention d’y aller avec des chansons individuel­les», a laissé tomber la «rockeuse» qui devrait déménager à Montréal durant l’été et qui se mariera en septembre.

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