Le Journal de Quebec - Weekend

L’OPTIMISME DE JONATHAN ROY

Après avoir troqué les patins pour la guitare il y a presque dix ans et lancé trois albums en français qu'il aurait préféré ne jamais sortir, Jonathan Roy croit enfin avoir trouvé son identité musicale. Après cinq ans de travail acharné avec son mentor C

- Sandra Godin sandra.godin @quebecorme­dia.com

Force est de constater que cette fois-ci est la bonne pour celui qui était prédestiné à faire carrière dans le hockey. Jonathan Roy a, depuis quelques mois, le vent dans les voiles.

Les deux extraits tirés de cet album se sont tous les deux juchés au sommet des palmarès. Son année 2016 a été chargée, alors qu'il a fait le tour du Canada en assurant la première partie de Burton Cummings (The Guess Who).

Son plus récent extrait, Good Things, a beaucoup fait jaser la semaine dernière grâce au vidéoclip sombre et intense qui l'accompagna­it.

Mais c'est avec You're My Ace et Daniella Denmark, signées par Corey Hart, qui a d'ailleurs écrit la plupart des chansons de l'album, que Jonathan Roy avoue avoir fait faire un virage positif à sa carrière.

«C'est ce qui m'a mis sur la “map”, concède celui qui aura 28 ans en mars. Cette chanson-là ( Daniella Denmark) a changé mon image. Les gens venaient me voir et me disaient qu'ils ne savaient pas que c'était moi qui la chantais. Ça ne se compare à rien de ce que j'ai fait dans le passé.»

TRAVAILLER SON STYLE

Pour la création de cet album, Jonathan Roy et Corey Hart ont écrit entre 40 et 60 chansons. «Sur Mr. Optimist Blues, ce sont les neuf qu'on croyait les meilleures, confie-t-il. On a cherché pendant cinq ans le style qu'on voulait faire. Il y a eu beaucoup d'étapes avant d'arriver à ce produit-là.»

Malgré ses trois albums précédents, Jonathan Roy considère celui-ci comme son premier. «Mon talent a été travaillé dans les dix dernières années, et c'est le premier produit qui, vraiment, reflète exactement qui je suis comme artiste», justifie-t-il.

Jonathan Roy affirme avec humilité que ses trois premiers albums n'auraient jamais dû voir le jour. «C'était mes premières chansons. En vérité, ça aurait dû rester en dessous du lit, dans mes petits cahiers. Si je ne m'étais pas appelé Jonathan Roy, ça n'aurait jamais sorti. Ça ne démontre pas le talent que j'ai aujourd'hui», clame-t-il.

LE VERRE À MOITIÉ PLEIN

Quant au titre de l'album, il n'est pas difficile à décortique­r. Qui est Mr. Optimist Blues? C'est lui. «Je suis quelqu'un d'optimiste. Je vois toujours le verre à moitié plein, plutôt qu'à moitié vide. J'essaie de toujours regarder le positif, même quand ça ne va pas bien. Et le blues, c'est ma voix.»

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