Le Journal de Quebec - Weekend

« COREY HART A CHANGÉ MA VIE »

Qu'est-ce que la venue de Corey Hart a changé dans la vie de Jonathan Roy? «Tout», dit-il spontanéme­nt au sujet de celui qui signe la plupart des textes de l'album et qui est, en plus, le producteur exécutif.

- Sandra Godin

Jonathan Roy a contacté Corey Hart il y a quelques années, pour lui demander de travailler avec lui. Il a essuyé un refus. Il s'est tourné vers son père, Patrick Roy, pour tenter de le contacter à nouveau.

«Je savais que les deux se portaient une admiration mutuelle, raconte-t-il. En 1986, mon père lui avait donné un bâton à une des pratiques, pendant que Corey faisait un test de son au Forum. Les joueurs étaient dans le même édifice. Ils se sont toujours appréciés. J'ai demandé à mon père de l'appeler.»

Ç'a fonctionné. Le lendemain, il s'envolait pour Nassau. «Après la première chanson, Corey m'a dit: “Welcome to Siena Records (sa maison de disque).” C'est le plus beau moment de ma carrière.»

IMPACT SUR SA VIE

Les deux sont rapidement devenus complices autant au niveau personnel que profession­nel.

«Il est très intense comme producteur, confie-t-il. Il repousse mes limites côté vocal et rythmique, c'est incroyable. Sa passion et son obsession de la musique me font vibrer. J'ai toujours été comme ça aussi, mais il a amené ma passion à un autre niveau. Je l'avais pour le hockey, un peu pour la

musique, mais j'avais une retenue.»

Mais c'est dans sa vie personnell­e que Corey Hart a eu le plus gros impact. «Il m'a appris beaucoup, entre autres sur le respect, sur les valeurs familiales. J'ai grandi énormément comme personne avec lui. Encore plus que musicaleme­nt. Il a changé ma vision sur beaucoup de choses.»

«C'est la même chose avec mes parents, ajoute-t-il. Mais Corey, je suis toujours avec lui, on est connectés même s'il est à Nassau avec sa famille.»

UNE AFFECTION RÉCIPROQUE

Dans une conférence de presse donnée à Québec l'été dernier, Corey Hart n'avait eu que de bons mots pour celui qu'il considère ni plus ni moins comme son «5e enfant».

«Il fait partie de ma famille maintenant. C'est une belle histoire, une belle amitié. J'ai quatre enfants, et lui c'est comme mon 5e. Ç'a commencé avec le travail, mais c'est allé beaucoup plus loin que ça. C'est émotionnel», avait-il confié aux médias.

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