Le Journal de Quebec - Weekend

122 MINUTES À COUPER LE SOUFFLE

Débarrassé du prétexte bancal de la mort d’un chiot pour reprendre du service, ce John Wick: chapitre 2 s’avère être beaucoup mieux travaillé que le précédent.

- Isabelle Hontebeyri­e Agence QMI

Quelques heures après les événements vus dans le volet précédent, John Wick (Keanu Reeves) parvient à récupérer sa Mustang de 1969. Mais sa victoire est de courte durée, puisqu’il reçoit la visite de son collègue italien Santino D’Antonio (Riccardo Scamarcio), envers qui il a une lourde dette.

Santino lui demande de tuer sa soeur, Gianna (Claudia Gerini), qui s’est hissée à une place bien trop importante dans le monde criminel. Et, histoire de persuader un John Wick décidément bien réfractair­e à l’idée d’abandonner sa retraite, Santino détruit sa maison. Voilà donc notre tueur en Italie, dans l’hôtel du Continenta­l, à choisir vêtements et armes pour mener sa mission à bien. Sans surprise, il lui sera mis un nombre de bâtons dans les roues, incluant Cassian (Common), le garde du corps de Gianna et Ares (Ruby Rose), celle de Santino.

Ce qui frappe d’emblée, c’est à quel point le scénariste Derek Kolstad (auteur du film précédent) a voulu faire plaisir aux fans de ce qui est désormais une franchise. Le fonctionne­ment du Continenta­l, regroupeme­nt de tueurs, se trouve ainsi amplement détaillé jusque dans la manière dont la tête d’un homme (évidemment John Wick) se trouve mise à prix via message texte en quelques secondes.

DE L’ACTION À REVENDRE

Autre point qui satisfera les amateurs d’action, les 122 minutes sont remplies de scènes à couper le souffle. Celles de poursuites en voiture méritent qu’on s’y attarde tant les véhicules sont utilisés comme accessoire­s et armes à part entière, idée originale qui renouvelle ce genre de cascades aussi efficaceme­nt (quoi que dans un tout autre genre) que le fait Vin Diesel dans sa série Rapides et dangereux.

Les scènes de combats sont, elles aussi, à souligner en raison de leur qualité. On était parfaiteme­nt conscient que Keanu Reeves savait se battre ( La matrice demeure un souvenir omniprésen­t lorsqu’on pense à lui), mais on ne réalisait pas à quel point il est capable d’innover de manière à ce que les chorégraph­ies d’arts martiaux soient à la fois fluides et réalistes.

Beaucoup plus noir, beaucoup plus violent et beaucoup plus détaillé (le niveau de détail des décors est franchemen­t impression­nant) que l’opus précédent, ce John Wick: chapitre 2 est un film d’action de qualité qui vaut un détour en salle… en attendant la suite!

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Les cascades en voiture sont nombreuses dans ce deuxième volet.
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