Le Journal de Quebec - Weekend

TROUVER LE BON TON

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Un des défis du cinéaste Patrice Sauvé pour la réalisatio­n de Ça sent la coupe a été de trouver le bon équilibre entre la comédie et le drame. Et une grande partie de ce travail devait passer par le jeu tout en retenue de Louis-José Houde. «Il fallait s’assurer que le public soit capable de passer de Louis-José au personnage de Max, explique Patrice Sauvé. Il fallait trouver une façon de commencer de façon légère en glissant doucement vers le désarroi du personnage. J’ai voulu faire en sorte qu’on entre dans le film avec le Louis-José qu’on connaît et qu’au bout de 10 minutes, on soit avec le personnage de Max. Louis-José a été excellent là-dedans. Il a été un vrai pro, très préparé. Il savait ce qu’il voulait faire avec le personnage.»

DU LIVRE À L’ÉCRAN

L’auteur de Ça sent la coupe, Matthieu Simard, a signé luimême le scénario de l’adaptation de son roman. «Je savais dès le départ qu’il fallait considérab­lement transforme­r l’histoire du livre pour l’adapter en film, dit-il. Le roman est une chronique qui nous amène dans la tête du personnage après chaque match important du Canadien. Mais il n’y avait pas de courbe dramatique qui ressemble au cinéma. J’ai donc préféré repartir à zéro pour écrire le scénario. J’ai relu le roman une fois et je me suis librement inspiré de l’histoire et du ton pour écrire le scénario. On a ajouté des personnage­s et on a même changé la saison pendant laquelle se déroule l’histoire. Dans le roman, c’était la saison 2003-2004 du Canadien. Dans le film, j’ai choisi la saison 2009-2010 parce qu’elle a plus marqué l’imaginaire.»

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