Le Journal de Quebec - Weekend

Mettre des mots SUR LES MAUX

Le grand public le connaît depuis trois ans, depuis sa présence remarquée à La Voix. Mais Laurence Castera a déjà une bonne feuille de route dans l’industrie. Ayant déjà fait partie de la formation originaire de Québec Automat, il lance cette semaine son

- Sandra Godin sandra.godin@quebecorme­dia.com

Sur cet album mélodieux, une grande importance a été accordée aux textes, entièremen­t signés par l’artiste. «J’écris des chansons depuis que je suis super jeune», dit celui qui n’affectionn­e pas tellement les chansons d’amour.

Il lui a fallu trois ans pour écrire cet album, après La Voix. «J’avais des chansons, mais je n’avais pas l’impression que c’était assez bon et que j’étais prêt. Ça aurait peut-être été un mauvais plan de sortir un album rapidement», dit-il.

C’est un «mal de vivre» qu’il souhaitait extérioris­er qui a été le moteur de son inspiratio­n, entre autres. «Je viens d’une famille super aimante, explique-t-il. Mais j’ai toujours eu une espèce de mal de vivre qui était présent et qui m’a beaucoup inspiré. J’ai appris à l’apprivoise­r pour écrire. Ç’a été un album thérapeuti­que, je peux dire.»

L’album porte aussi un grand message d’espoir. Comme de nombreux artistes, Laurence Castera est affecté par ce qui se passe dans le monde, et s’en est inspiré pour son premier extrait, En attendant. «Mais même les chansons les plus sombres finissent de façon positive», dit-il.

LES ÉTOILES S’ALIGNENT

Depuis qu’il a participé à La Voix, Laurence Castera a signé avec la maison de disque Coyote Records, et a rencontré son réalisateu­r, Francis Perron, du groupe Bears of Legend. Il a également rem- porté le prix du public au Festival internatio­nal de la chanson de Granby en 2015. Les étoiles se sont alignées grâce à l’émission, qui lui a apporté une immense visibilité.

«Ça m’a aussi permis de me connaître un petit peu mieux, sur ce que j’aimais du

show-business et ce que je n’aimais pas.» Laurence Castera a découvert qu’il préférait, et de loin, faire des spectacles dans de petites salles. «Faire de gros spectacles, avec plein de caméras, ce n’est peut-être pas mon truc. Je préfère la proximité avec le public. Je n’ai pas besoin de la grandeur et du gigantesqu­e pour être heureux.»

MANNEQUIN

L’artiste est encore inscrit à deux agences de mannequina­t, qui s’intègre bien à sa carrière de musicien. «C’est un à côté qui est arrivé grâce à la musique. Je n’ai jamais poussé pour faire ça dans la vie, mais je le fais quand je peux.»

L’album Le bruit des mots est en vente. Un lancement aura lieu le 22 février, au Café Campus, à Montréal.

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PHOTO COURTOISIE, JUDITH LUSSIER
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