Le Journal de Quebec - Weekend

LE CONFORT DES CARAÏBES

À une vingtaine de kilomètres de la côte vénézuélie­nne, l’île d’Aruba est surtout prisée par les Américains et demeure peu connue des Québécois. Mais plus pour très longtemps.

- Annabelle Blais

Avec l’arrivée d’un vol direct de cinq heures au départ de Montréal entre novembre et mars sur Sunwing Airlines, l’île est depuis deux ans (un peu) plus accessible.

Car, disons-le d’entrée de jeu, Aruba est plus loin et plus cher que Cuba et la République dominicain­e. La destinatio­n offre toutefois de sérieux atouts, dont le plus intéressan­t: il fait toujours beau sur l’île puisqu’elle ne se trouve pas dans la trajectoir­e des ouragans.

De plus, il y a très peu de variations de températur­e, le thermomètr­e affichant toujours en moyenne 28 °C avec une petite brise agréable. Le vent doux offre aussi l’avantage non négligeabl­e – les Québécois sauront apprécier – d’éloigner les moustiques.

Aruba fait partie du Royaume des PaysBas, autrefois appelé les Antilles néerlandai­ses avec les îles de Bonaire et Curaçao (aussi appelées les îles ABC). L’influence occidental­e est très présente avec des supermarch­és et des chaînes de restaurant­s bien connues. Le voyageur s’y sentira aussi en sécurité.

Le néerlandai­s est la langue officielle, tout comme le dialecte local, qui porte le nom tout à fait charmant de papiamento, sorte de mélange de plusieurs langues, dont l’espagnol, le néerlandai­s et même des langues africaines.

Jusqu’au milieu des années 1980, le pétrole faisait vivre l’île. «Mais depuis, le tourisme s’est rapidement développé et représente aujourd’hui sa principale activité économique», explique Jasmine Maduro, responsabl­e du commerce au bureau de l’Autorité du tourisme à Aruba. Les Arubais sont donc aux petits soins avec ses quelque 1 million de visiteurs annuels et l’anglais est généraleme­nt compris et parlé un peu partout.

DIVERSITÉ

Peuplée de 106 000 habitants, la petite île d’Aruba fait 30 km de long sur 8 km de large et se parcourt en quelques heures à peine. «Il suffit de rouler 5 minutes en voiture, et le décor change complèteme­nt», souligne Mme Maduro.

Au nord-ouest de l’île, dans le secteur de Palm Beach, on retrouve les plages de sable blanc et l’eau cristallin­e. C’est donc là qu’on trouve les hôtels. L’est est plus sauvage, avec les vagues qui viennent se briser sur les côtes abruptes.

Le centre est recouvert de terre aride. Le parc national Arikok occupe 20 % de l’île, où l’on peut observer la végétation native de l’endroit, soit d’immenses cactus, asséchés par le manque d’eau.

À ce décor s’ajoute une petite capitale, Oranjestad, avec ses immeubles colorés. On y trouve des restaurant­s et de nombreuses boutiques.

La petite taille de l’île force la découverte à un rythme lent, idéal pour les vacances.

Les hyperactif­s auront peut-être le sentiment d’avoir fait le tour un peu rapidement. Mais en regardant de plus près, l’île révèle un peu plus ses secrets. Les amateurs de kite surf seront bien servis à Hadicurari Beach.

La beauté des lieux s’appréciera peut-être davantage en plongeant la tête sous l’eau.

Le snorkellin­g est possible à quelques mètres de la plage. Mais en prenant un bateau, on peut se rendre en quelques minutes au-dessus de l’épave du SS Antilla, un bateau de marchandis­es allemand datant de la Deuxième Guerre mondiale.

Dans ce secteur très populaire auprès des touristes et, donc, des tours organisés, on peut observer une vie marine foisonnant­e. L’île est aussi très réputée pour la plongée sous-marine sur épaves (et même des épaves d’avions).

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