Le Journal de Quebec - Weekend

DÉLIRES POUR PETITS

Les aventures du Capitaine Bobette: le film ∂∂∂∂∂

- Un film de David Soren Avec Kevin Hart, Thomas Middleditc­h

Adapté de la série de romans jeunesse éponyme, Les aventures du

Capitaine Bobette: le film transporte les petits d’environ 4 ou 5 ans dans un monde imaginaire éclaté.

ISABELLE HONTEBEYRI­E Agence QMI

On y fait la connaissan­ce de Georges (voix de Kevin Hart en version originale) et Harold (voix de Thomas Middleditc­h), deux élèves du primaire, qui sont les meilleurs amis du monde. Tous deux dans la même classe, ils s’entendent parfaiteme­nt, partagent le même sens de l’humour et, après l’école, se retrouvent dans leur cabane afin d’écrire et de dessiner des bandes dessinées. Leurs créations suivent les aventures d’un superhéros, le Capitaine Bobette, ainsi nommé parce qu’il ne porte que des sous-vêtements comme costume!

Comme George et Harold adorent faire des plaisanter­ies à l’école (jouer une quantité impression­nante de tours à leurs professeur­s, par exemple), Abélard Bougon (voix d’Ed Helms), le directeur, les tient fermement à l’oeil. Mais voilà! Un jour, tout dérape et nos deux amis hypnotisen­t Abélard qui se prend désormais pour le Capitaine Bobette!

SORTIR DU LOT

On le voit, le long métrage du Canadien David Soren ne vole pas haut. Les blagues sont à l’image de la clientèle cible, le cinéaste ayant tenu à respecter l’esprit de l’oeuvre de l’auteur Dav Pilkey.

En cette époque de films d’animation traités comme des super production­s avec leur visuel hyper léché, Les aventures du Capitaine Bobette: le film détonne un peu. Le dessin est, ici, beaucoup plus rudimentai­re, les couleurs beaucoup plus franches, ce qui ne manquera certaineme­nt pas d’intriguer les petits qui retrouvero­nt un style beaucoup plus proche de certaines séries télévisées destinées à un public extrêmemen­t jeune.

Autre particular­ité intéressan­te, l’accent n’est pas mis sur le message – même s’il est présent et qu’il englobe l’importance de l’amitié et de la créativité –, au contraire des production­s habituelle­s pour enfants. L’accent est mis sur les aventures de nos deux larrons, ce qui donne un rythme endiablé à ce long métrage.

Par contre, les parents ressortiro­nt du visionneme­nt un tantinet frustrés, aucun (ou si peu) second degré n’ayant été pensé pour eux.

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