Le Journal de Quebec - Weekend

UN OSCAR QUI A TOUT CHANGÉ

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Denys Arcand l’ignorait sûrement à l’époque, mais quand il a remporté son Oscar pour Les inva

sions barbares, il a ouvert les portes de la planète à toute une génération de cinéastes québécois.

Pour le président des Films Séville, Patrick Roy, l’Oscar de Denys Arcand a été ni plus ni moins qu’un «tournant».

«Ensuite, Denis Villeneuve et Jean-Marc Vallée ont commencé à faire des films qui voyageaien­t beaucoup. Évidemment, Xavier Dolan a suivi. Quand un intérêt se développe pour une cinémato- graphie dans un pays, la curiosité devient de plus en plus grande, ce qui fait que les gens s’intéressen­t davantage aux films québécois.»

Du coup, en plus de ses films, le Québec s’est mis à exporter ses réalisateu­rs. Certains sont très recherchés. Qu’on pense à Villeneuve, qui croule sous les propositio­ns de films à Hollywood.

«Nos cinéastes ont la réputation d’être talentueux et de pouvoir faire des miracles avec peu d’argent», ce qui explique pourquoi ils sont recherchés par les producteur­s étrangers», explique Patrick Roy.

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