Le Journal de Quebec - Weekend
UN PÈRE, SON FILS ET DES BRIQUES !
Pour donner vie aux aventures animées d’un père et de son fils, les réalisateurs Charlie Bean, Paul Fisher et Bob Logan ont fait appel à Dave Franco, Justin Theroux, Olivia Munn et Jackie Chan. Attention, c’est parti pour une folle aventure…
S’inspirant des dessins animés télévisés, LEGO NINJAGO le film se concentre sur Lloyd (Dave Franco), adolescent qui entretient une relation difficile avec son père, Garmadon (Justin Theroux). En secret, Lloyd est le Ninja vert qui, grâce à l’enseignement prodigué par Maître Wu (Jackie Chan), son oncle, va vaincre Garmadon, le plus méchant de tous les méchants. Car ce dernier a bien l’intention de conquérir la ville de Ninjago, quelque chose que Lloyd et ses amis Ninjas ne laisseront pas faire.
JACKIE CHAN AUX CASCADES !
Avec ce troisième film LEGO, les producteurs et les trois réalisateurs ont souhaité repousser les limites techniques des deux volets précédents. C’est ainsi que la décision a été prise d’intégrer, dans le long métrage, des éléments réels tels que de l’eau, des plantes, des nuages et le soleil. Pour le producteur Chris McKay, « nous voulions franchir une étape supplémentaire en élargissant le visuel de l’univers LEGO. Lorsque nous étions enfants, nous emmenions nos jouets dehors pour y jouer dans la cour, dans le bac à sable, au terrain de camping. Cette idée de base est devenue indispensable pour l’histoire puisque les Ninjas doivent retourner à leurs racines et décou- vrir leurs pouvoirs élémentaires. Ce cheminement se voit tant dans leur entraînement que dans leurs aventures à travers la jungle sauvage et dangereuse qui entoure la ville de Ninjago. »
En voulant donner aux spectateurs le point de vue des figurines, Kim Taylor, l’une des deux décoratrices du film, a tenu à ce que le long métrage « soit ancré dans la lumière naturelle, avec un vrai ciel, de vrais nuages et un soleil chaud. Nous avons pris des photos en macro et en haute résolution afin d’étudier l’aspect d’un brin d’herbe ou d’un bonzaï quand on le regarde à un centimètre de distance. »
Mais ce n’est pas tout. Ce souci de « réalisme » s’est également manifesté dans les scènes de combat, les cascades ayant été confiées à Jackie Chan et à son équipe de 15 personnes, qui les ont toutes chorégraphiées.
Sans trop se préoccuper des limitations physiques des figurines – qui ne peuvent plier ni les coudes ni les genoux –, « j’ai chorégraphié les scènes avec mon équipe comme pour un film en prises de vues réelles, mais avec des LEGO comme combattants, de souligner Jackie Chan. Oui, cela a été difficile, mais nous y sommes arrivés ! »