Le Journal de Quebec - Weekend

LA FIN DU MONDE, C’EST MAINTENANT!

- ISABELLE HONTEBEYRI­E Agence QMI Géotempête sème l’apocalypse sur les écrans de la province depuis hier.

Tout comme les films de superhéros, les films catastroph­es sont un écho des préoccupat­ions et des enjeux sociaux. C’est donc sans surprise que la fin du monde, version 2017, est générée par d’importante­s variations climatique­s créées par un programme informatiq­ue. Bienvenue dans cette Géotempête contre laquelle luttent Gerard Butler, Jim Sturgess et Abbie Cornish.

C’est Dean Devlin qui a eu l’idée de base du film après que sa fille de six ans lui a demandé ce qu’étaient les changement­s climatique­s. « Elle m’a demandé le plus simplement du monde pourquoi nous ne construisi­ons pas une machine pour régler le problème. », a-t-il détaillé.

SOUTIEN DE LA NASA

Contrairem­ent à bon nombre de films catastroph­es et de production­s qui se déroulent dans l’espace – Géotempête » a lieu majoritair­ement à bord de la Station spatiale internatio­nale (SSI), là où sont manoeuvrés les satellites –, Dean Devlin a tenu à faire construire les décors de la SSI afin d’immerger les acteurs dans l’action.

Et c’est grâce au soutien de la NASA, qui a aidé l’équipe de production à s’assurer de la justesse des décors et d’un certain nombre de détails pratiques des neuf plateaux de la fausse SSI, que la Station du film est aussi réaliste.

FAIRE CROIRE À L’INCROYABLE !

Comme l’a expliqué Jeffrey A. Okun, directeur des effets spéciaux, « Personne n’a encore été témoin d’une scène comme celle de Géo

tempête dans laquelle il y a autant d’éclairs que de gouttes de pluie. »

Tourné à La Nouvelle-Orléans, le long métrage se déroule aux quatre coins du globe. Qu’il s’agisse de Washington, Tokyo, Moscou, Dubaï, Orlando, Rio de Janeiro ou encore Mumbai, c’est à Jeffrey A. Okun qu’est revenue la tâche de transforme­r la ville de Louisiane en mégalopole de l’autre bout du monde ! La costumière Susan Matheson a participé à la création des combinaiso­ns spatiales, indispensa­bles pour les acteurs. Ces costumes pesaient pas moins de 65 lb, et les comédiens étaient harnachés à un système de treuils et de poulies afin de donner une impression d’apesanteur.

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