Le Journal de Quebec - Weekend

LES POMPIERS, CES HÉROS

- ISABELLE HONTEBEYRI­E Agence QMI

Les hotshots sont des pompiers d’élite, ceux appelés à travers les États-Unis, dans les cas de feux de forêt dont l’extinction nécessite des mesures exceptionn­elles. Josh Brolin, Miles Teller, Jeff Bridges, Taylor Kitsch et Jennifer Connelly racontent l’histoire d’un tel groupe de pompiers dans Seuls les braves.

En juin 2013, un incendie allumé par la foudre se déclare près de la ville de Yarnell, en Arizona. La sécheresse et les températur­es élevées permettent au feu de se propager rapidement sur une étendue de 2000 acres. Deux jours plus tard, les flammes tuent 19 des hotshots de Granite Mountain.Voici, en 5 points, ce qu’il faut savoir du long métrage.

1 C’est un article intitulé No Exit et paru dans le magazine GQ qui est à l’origine de Seuls les braves, dont Ken Nolan ( La chute du

faucon noir) a coécrit le scénario. Il s’est rendu dans la ville de Prescott, d’où étaient originaire­s les hotshots de Granite Mountain. Il a notamment interviewé Brendan McDonough (joué par Miles Teller dans le film), le seul survivant, et Amanda Marsh (Jennifer Connelly), la veuve d’Eric Marsh (Josh Brolin), le superviseu­r de l’équipe de ces pompiers d’élite.

2 Pendant tout le tournage, les acteurs ont transporté des sacs à dos d’équipement pesant 45 lb et contenant le matériel nécessaire pour creuser et construire des pare-feu. Par ailleurs, la production a acquis les véritables camions utilisés par les hotshots de Granite Mountain, qui sont des Ford F-750 sur lesquels des casiers ont été installés.

3 Tous les acteurs sans exception ont suivi une période d’entraîneme­nt afin de leur apprendre les rudiments du métier, camp supervisé par Pat McCarty, un ancien hotshot. Pendant le tournage, qui a duré 60 jours, c’était à eux qu’il revenait de construire les pare-feu, même si de vrais pompiers se trouvaient constammen­t sur le plateau afin de prévenir les accidents.

4 Joseph Kosinski a été recruté comme réalisateu­r et il a expliqué le travail particulie­r des hotshots : « La manière dont ils combattent les feux est très différente de celle employée par un pompier. Ils ne transporte­nt pas d’eau, ils combattent le feu par le feu. Ils creusent des tranchées et coupent des arbres afin de circonscri­re l’incendie. Puis, ils allument des feux arrière, dont ils se serviront pour lutter contre l’incendie. »

5 Les séquences d’incendies ont été réalisées avec un mélange de « vrai » feu, d’effets spéciaux et d’animation par ordinateur. Joseph Kosinski a participé à l’élaboratio­n de toutes les scènes, travaillan­t, en préproduct­ion, avec des casernes de pompiers pour filmer des incendies contrôlés, feux allumés par les profession­nels afin d’éliminer la végétation susceptibl­e de propager des feux de forêt. Ainsi que l’a souligné le cinéaste, « le feu est un personnage à part entière du film. J’ai entendu dire que le bruit d’un feu était celui d’un train de marchandis­es ou d’un dragon. Les grands incendies respirent et oui, ils font un son particulie­r. » Seuls les braves est présenté dans les salles du Québec depuis hier.

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