Le Journal de Quebec - Weekend
UNE GRANDE ANNÉE POUR KLÔ PELGAG
Après avoir vu son projet L’étoile thoracique récolter un total de 11 nominations à l’ADISQ – ce qui en fait l’artiste la plus nommée avec Daniel Bélanger, cette année –, Klô Pelgag pourrait bien repartir, demain soir, avec deux trophées dans les catégor
Comment as-tu réagi quand tu as constaté que ton projet avait récolté autant de nominations à l’ADISQ, cette année ?
Ç’a été une surprise. J’étais contente, mais en même temps, je crois que je ne le réalise pas encore. Il y a une partie de moi qui se dit que même si je n’avais pas reçu de nominations, ça n’aurait pas fait en sorte que mon album et mon show auraient été moins bons. Je le prends plus comme un signe d’acceptation de la part de l’industrie.
En 2014, tu remportais le Félix de la révélation de l’année. Ton discours, durant lequel tu avais remercié Messmer, avait beaucoup fait jaser, au lendemain du gala. Comment te sens-tu lorsque tu repenses à cet épisode ?
Je trouve ça tellement drôle, l’effet que ça a eu. Ce n’était pas aussi gros que ce qu’a vécu Safia (Nolin), l’an passé, mais quand même ! Je trouve que ça se rejoint, en quelque sorte. Je dis des choses tellement plus intenses dans la vie et dans mes shows ! Pour moi, je revois ça et je vois juste quelqu’un sous le choc, et vraiment heureux, qui remercie tout le monde. J’ai dit merci à Messmer parce que je venais de regarder ses émissions (rires). Je ne trouve vraiment pas que c’est heavy !
Tu as remporté plusieurs prix au cours des derniers mois, dont le prix Félix-Leclerc de la chanson et le prix de la chanson SOCAN pour le morceau Les ferrofluides-fleurs. Comment accueilles-tu tous ces signes de reconnaissance ?
Parfois, avec un deuxième disque, il n’y a plus d’effet de surprise. Je me demandais donc si les gens allaient l’aimer autant. Je ne peux vraiment pas demander mieux. Il a été très bien reçu (...) Pour moi, Félix-Leclerc, c’est un prix vraiment spécial, parce que je le connais depuis longtemps. En plus, ma mère me disait qu’elle souhaitait que je le gagne, celui-là ! Ça veut dire beaucoup pour moi parce que je consacre beaucoup de temps à la France et c’est un prix qui touche à ma carrière des deux côtés.
Tu es l’une des porte-parole des Francouvertes, cette année. Tu as participé à plusieurs concours, depuis tes débuts, mais jamais à celui-ci. Pourquoi avoir accepté de t’associer à l’événement ?
C’est le seul que je n’ai pas fait. C’est drôle, parce que pour moi, c’est LE concours à faire. Je le connais bien parce que j’y ai souvent assisté, en tant que spectatrice. Je dirais que c’est un incontournable, parce qu’il est basé à Montréal. En plus, il y a beaucoup de gens de l’industrie qui assistent aux quarts de finale ou aux demi-finales. Pour les artistes, ça peut donner lieu à des rencontres professionnelles qui durent. Pour le public, c’est une belle occasion de découvrir des artistes.
Tu reprendras ta tournée québécoise le 31 octobre. Après avoir offert plusieurs concerts en Europe et même au Japon, au cours des derniers mois, comment te sens-tu à l’idée de te produire ici ?
Je suis vraiment contente de revenir au Québec. C’est l’fun, jouer ici. Là, on va à Sept-Îles et c’est une ville dans laquelle je n’ai jamais joué. Je découvre encore des choses ! J’ai hâte de retrouver certaines places, comme Le Zaricot, à Saint-Hyacinthe, que j’aime beaucoup. Ça fait longtemps, on dirait.