Le Journal de Quebec - Weekend
FRISSONS GARANTIS
Le nouveau thriller de Donato Carrisi s’ouvre sur une fort mauvaise nouvelle : après trois jours de violents orages, l’une des centrales électriques de Rome a fini par sauter et pour la réparer, toute la ville sera délibérément privée d’électricité pendant 24 heures… malgré l’obscure bulle papale de 1521 stipulant que la capitale italienne ne doit « jamais, jamais, jamais se retrouver dans le noir ». Le 23 février à 7 h 41, lampes, téléphones, internet, radios, télévisions et systèmes d’alarme cesseront donc complètement de fonctionner, ce qui encouragera évidemment quantité de truands à en profiter. Car en cas de besoin, il n’y aura plus qu’un seul moyen d’attirer l’attention de la police : accrocher un drap blanc sur le volet d’une fenêtre. Un procédé aussi moyenâgeux qu’inefficace, surtout lorsqu’un meurtrier d’une cruauté inédite commencera à frapper dans l’ombre aux quatre coins de la ville.
CONTEXTE APOCALYPTIQUE
Et c’est dans ce contexte presque apocalyptique qu’on ne tardera pas à retrouver Marcus, le dernier membre de l’ordre sacré des Pénitenciers capable de repousser les ténèbres. Ayant lui-même échappé de justesse à la mort au début du black-out, il aura en effet très vite la brillante idée de coincer ce meurtrier en faisant appel à un tueur en série qui, depuis 23 ans, est enfermé dans le plus sombre couvent du Vatican. Même s’il nous a rappelé de loin le célèbre Silence des agneaux de Thomas Harris, ce troisième opus de la série Marcus et Sandra a réussi à nous faire trembler… et à nous faire allumer toutes les lumières de la maison !